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Automobilistes : 3 infractions très peu connues qui peuvent vous coûter une fortune

Ces trois infractions coûtent très cher, pourtant la plupart des automobilistes l’ignorent. Prenez garde pour éviter des surprises dés.

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Dans le quotidien d’un automobiliste, certains gestes peuvent sembler anodins, voire banals. Pourtant, ces actions apparemment inoffensives peuvent se révéler coûteuses, voire très salées, lorsqu’elles se heurtent aux rigueurs de la loi.

Cet article dévoile trois infractions routières peu connues du grand public, mais qui peuvent entraîner des amendes particulièrement élevées. Soyez attentifs, car ces informations pourraient vous épargner bien des désagréments financiers.

Une infraction sur les voies de covoiturage

Depuis 2020, les autoroutes et rocades dotées d’au moins trois voies ont vu l’apparition de files dédiées au covoiturage. Ces voies, signalées par un losange blanc sur fond bleu, sont exclusivement réservées aux automobilistes qui pratiquent le covoiturage. C’est-à-dire ceux transportant au moins deux personnes.

Les conducteurs, identifiés par des radars infrarouges ou automatiques, encourent une amende de 135 euros, rapporte Boursorama. Toutefois, cette sanction se trouve réduite à 90 euros si le paiement se fait dans les 15 jours suivant l’infraction.

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Les véhicules légers autorisés à utiliser ces voies avec un seul occupant comprennent les taxis. Ceux munis d’une vignette Crit’air zéro émission, telle que les voitures électriques ou à hydrogène, y ont aussi droit.

Par ailleurs, la circulation peut être ouverte à tous les véhicules sur ces voies de covoiturage, à une condition. Que les automobilistes y passent hors des heures spécifiées par le signal lumineux.

Des automobilistes sanctionnés après un lavage auto

La législation encadrant le lavage des voitures, bien que datant de 1979 à Paris, continue de surprendre. En effet, il est interdit de laver son véhicule dans un espace privé tel qu’une cour, une allée ou un jardin, sous peine de se voir hors la loi.

Cette interdiction vise en fait à prévenir la pollution des sols et des nappes phréatiques par les eaux usées. Notamment lors de la vidange, qui peut entraîner des substances nocives pour l’environnement.

Les automobilistes s’exposent à une amende de 450 euros. En cas de déversement de produits dangereux, cette sanction peut monter jusqu’à 75 000 euros, complétée par une peine de prison de deux ans.

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D’un point de vue écologique, le lavage manuel traditionnel consomme environ 340 litres d’eau. Et ce, contre seulement 110 litres pour un lavage en station spécialisée.

Pour un nettoyage qui respecte l’environnement, Boursorama recommande d’opter pour des méthodes sans eau. L’utilisation de lingettes imprégnées de produits non nocifs, par exemple, permet un lavage à sec légal.

Des automobilistes qui nient une infraction

Lorsqu’un propriétaire de véhicule peut contester d’être l’auteur d’une infraction routière sans pour autant identifier l’automobiliste fautif. À cet effet, il échappe à la perte de points sur son permis de conduire.

Cependant, il reste redevable de l’amende qui correspond à l’infraction, dont le montant varie selon la gravité de celle-ci. Ainsi, la non désignation du conducteur ne dispense pas de toute sanction financière.

Cette situation souligne l’importance pour les automobilistes de respecter le Code de la route. Cela leur éviterait d’alourdir un budget annuel déjà conséquent. La connaissance et le respect des règles de conduite sont essentiels pour naviguer dans les complexités de la route. Le concerné doit donc assumer pleinement ses responsabilités en tant que propriétaire de véhicule.

Source : Boursorama

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