Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Boire de l’eau constitue une habitude à intégrer dans le quotidien, autant pour les enfants que les grandes personnes. Pour faciliter les choses et simplifier son transport, on a intégré la présence des eaux en bouteille dans le commerce. Bien évidemment, ces dernières doivent répondre à des normes strictes.
Cependant, dernièrement, on parle de 8 marques incriminées dans une histoire de bouteilles d’eau contaminées. On vous dévoile desquelles il s’agit.
Des eaux minérales contaminées
Des journalistes de France info et Le Monde ont récemment mené une enquête sur des eaux en bouteilles commercialisées par Nestlé.
En fait, ils ont voulu approfondir la question suite à un premier message d’alerte lancé en 2020. Pour étayer leurs dires, ils se sont également appuyés sur un rapport censé confidentiel de l’Anses.
Jeudi dernier, donc, ils ont tout déballé sur les eaux en bouteille de Nestlé. Ils ont pointé du doigt 8 marques dont les qualités sanitaires laissent à désirer. Ils évoquent notamment une contamination généralisée qui renferme toutes sortes de bactéries, mais également de polluants éternels.
D’ailleurs il ne s’agit pas du premier scandale mettant en cause les eaux en bouteille vendues par Nestlé. En effet, Le Monde et France info ont déjà divulgué une sombre histoire d’eau en bouteille filtrée de manière illégale.
Le traitement des eaux en bouteille
En 2020, un employé de Nestlé a parlé des conditions de traitement des eaux en bouteille du groupe Alma. Cela a entraîné la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes à enquêter.
On reprochait en fait au groupe d’avoir ajouté des substances chimiques prohibées ainsi que du gaz carbonique pour le traitement des eaux.
Ces informations ont d’ailleurs fuité sur le site Mediacités en 2022. Quant au journal Le Monde, il a divulgué les techniques de désinfection des eaux en bouteille. Celles-ci se faisaient avec de l’eau à l’ozone et la filtration de l’eau aux UV.
L’enquête administrative a globalisé tout cela comme des pratiques frauduleuses. Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Récemment, le 4 avril exactement, de nouvelles révélations apparaissent dans le Monde et France info.
Rappelons qu’en 2023, l’Anses a déposé un rapport qui évoque les qualités sanitaires des eaux en bouteille commercialisées par Nestlé. La multinationale avait échappé aux contrôles sanitaires par diverses cachoteries y compris celles des filtres enfermés dans leurs armoires.
Des eaux en bouteilles non garanties
Les conclusions à propos des eaux en bouteille de la marque Nestlé sont des plus inquiétantes. En termes techniques, on évoque un « niveau de confiance insuffisant » pour ces eaux.
Pour une meilleure compréhension, traduisons cela avec des mots intelligibles pour tous. Ces eaux en bouteille proviennent de ressources avec des contaminations microbiologiques d’origine fécale. Pour ce cas, on peut citer Vittel, Contrex, Hépar et Perrier.
Outre ces contaminations, l’Anses parle également de polluants éternels qui outrepassent le dosage autorisé. Le rapport évoque en outre la présence de pesticides.
Les articles à ce sujet incitent Nestlé à prendre des mesures de surveillance des usines plus strictes. Face à de telles allégations, Nestlé a alors tenu à apporter quelques explications sur le sujet. Certains de ses actes visaient à surmonter l’impact du réchauffement climatique, comme le rapporte Le Point.
La multinationale tient également à rassurer sa clientèle sur le fait que les opérations qu’elle mène actuellement sont conformes.
Enfin, voici l’ensemble des marques concernées : Cristalline, Hépar, Contrex, Perrier, Vichy Saint Yorre, Vichy-Celestin, Eau de Chateldon et Vittel.
