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Le gouvernement s’attaque au marché du travail. Alors que le but est d’atteindre le plein emploi, Gabriel Attal décide, non pas de trouver des solutions pour augmenter les salaires, mais de durcir les règles concernant les allocations chômage. Celles qui permettent aux Français de vivre en attendant de retrouver un emploi.
Une annonce au sujet des évolutions à venir devrait avoir lieu en fin de semaine. Ces possibles changements sont très importants pour les personnes qui sont au chômage. En effet, de nouvelles règles seront indispensables pour conserver les droits.
Vers la fin du chômage en France ?
Le Premier ministre Gabriel Attal et la ministre du Travail Catherine Vautrin s’apprêtent à annoncer les nouvelles directives concernant l’assurance-chômage. Une conférence de presse doit se tenir en fin de semaine pour dévoiler ces changements, qui précèdent une réforme majeure du travail pour cet automne. Le gouvernement envisage notamment de durcir certaines conditions d’accès à l’assurance-chômage.
Ces changements concernent tout le monde, ceux qui sont au chômage, et ceux qui peuvent perdre leur emploi. Sachez que le gouvernement envisage d’introduire des mesures plus strictes dans le système d’assurance-chômage afin d’inciter à la reprise du travail.
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Ainsi, un « décret de carence » fixera les nouvelles règles d’indemnisation, qui entreront en vigueur dès le 1ᵉʳ juillet. De plus, une augmentation du temps d’affiliation nécessaire à France Travail pour bénéficier de l’assurance-chômage est à l’étude. Depuis plusieurs semaines, nos représentants abordent le sujet dans les médias.
Aujourd’hui, il faut avoir travaillé six mois sur les deux dernières années pour profiter de l’assurance-chômage. Mais le Gouvernement pourrait porter ce total à neuf mois.
Une réforme sur le chômage qui fait débat
Si la majorité explique que cette réforme à venir est indispensable pour lutter contre le déficit public, elle ne fait pas le bonheur de millions de Français. Ces derniers peuvent compter sur le Secours catholique, qui demande à Emmanuel Macron de faire machine arrière.
« Deux ans après votre réélection, nous tenons à vous alerter sur la gravité de la situation. De parents pauvres de vos orientations politiques, les personnes les plus vulnérables de notre société semblent être devenues une cible »
« La cible des économies budgétaires, la cible de discours de plus en plus culpabilisateurs, la cible de politiques qui rendent leur quotidien toujours plus difficile ».
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Les économistes en désaccord avec le gouvernement
Mieux encore, parmi les détracteurs de la réforme du chômage, nous comptons un certain nombre d’économistes. En effet, ces derniers expriment leur désaccord avec la réforme à venir, estimant qu’elle n’est pas utile et peu intéressante d’un point de vue économique.
Tel est l’avis de l’économiste Bertrand Martinot. « Cela ne rapporterait pas énormément d’argent, car en fait, c’est une petite minorité de chômeurs qui utilisent la totalité de leurs droits. On joue sur quelques dizaines de millions, au mieux quelques centaines de millions d’euros. Or, la question des finances publiques se joue par paquet de milliards d’euros« .
En outre, de son côté, la CGT considère que cette réforme est « inacceptable ». Le choix du gouvernement ne semble pas être le bon. Plutôt que de rendre plusieurs secteurs plus attractifs en augmentant les salaires, l’idée est d’appauvrir les plus pauvres et de stigmatiser les chômeurs.
Ce n’est pas nous qui le disons, mais Michaël Zemmour, professeur d’économie. « Il y a un acharnement et une incohérence. Un acharnement parce que rien ne justifie cette obsession. Financièrement, l’assurance-chômage se porte bien, elle n’est pas à l’origine du déficit public » (politis.fr).