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Impôts : Bruno Le Maire annonce une excellente nouvelle à tous les Français

Les impôts des Français vont-ils augmenter ? Telle est la crainte des contribuables puisque le gouvernement veut faire des économies.

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Le gouvernement cherche à faire des économies. Par conséquent, les Français craignent le pire. En effet, ils savent qu’un pays qui veut maximiser les recettes le fait généralement en passant par les impôts. Et, plus précisément, en optant pour une hausse des impôts. Or, le contexte économique est déjà difficile à vivre pour les Français. 

Certes, l’inflation est plus basse que l’année dernière. Certes, ils profitent de certaines hausses intéressantes (retraite depuis janvier, minima sociaux à partir des versements du mois de mai…). Mais ils ne peuvent pas pour autant suivre le rythme si les impôts augmentent. 

Impôts : une bonne nouvelle pour les Français

Autant ne pas faire jouer le suspens plus longtemps. En effet, Bruno Le Maire vient de réaffirmer la position du gouvernement français de ne pas accroître les impôts. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large, celle d’une maîtrise du déficit public.

La volonté de ne pas alourdir la charge fiscale concerne aussi les contribuables les plus aisés. Cette déclaration intervient alors que la France fait face à une augmentation significative de son déficit public. En effet, ce dernier atteint 5,5% du PIB en 2023. Or, ce résultat dépasse largement les prévisions. 

Le ministre met en lumière le poids disproportionné de l’impôt sur le revenu, soulignant que « 10% des contribuables supportent les trois-quarts de la charge fiscale ». L’idée, alors que la période fiscale approche, n’est donc pas d’augmenter cet impôt.

Impôts : les très riches ne risquent rien ?

La volonté de la Gauche est de taxer les Français les plus riches. Mais cette volonté ne verra pas le jour. Le refus du gouvernement de recourir à ces mesures (comme les taxes exceptionnelles ou les impôts sur les superprofits) est motivé par la volonté de préserver l’intérêt national.

Le but du gouvernement est de réduire le déficit sans entraver l’investissement et la consommation. Cependant, le gouvernement reste ouvert à des ajustements spécifiques, comme le renforcement de la contribution des entreprises énergétiques, dont les rendements ont été jugés insatisfaisants. 

Ces mesures s’inscrivent dans une démarche plus vaste de lutte contre les rentes non-productives, avec des initiatives telles que la taxation des géants du numérique et l’instauration d’un impôt minimum mondial pour les grandes multinationales.

Vers une meilleure maîtrise des dépenses publiques ?

Du fait des événements de ces dernières années, les dépenses publiques ne sont pas au beau fixe. Le gouvernement annonce des coupes budgétaires importantes dans les années qui viennent. Ces coupes ont pour objectif de ramener le déficit sous les 3% du PIB avant 2027. 

Dans ce contexte délicat, des voix s’élèvent au sein de l’Assemblée nationale et de l’opposition pour explorer de nouvelles sources de revenus fiscaux. La taxation des superprofits revient alors généralement sur le devant de la scène. Pourquoi ne pas opter pour un impôt plus important pour ceux qui s’enrichissent pendant la crise ? Telle est la question, notamment, des élus de gauche.

Le but du gouvernement semble, aujourd’hui, de rassurer les Français. Ces derniers s’inquiètent concernant la volonté de Gabriel Attal et des ministres d’économiser. Ils craignent la perte de certains acquis sociaux. Et, évidemment, une hausse des impôts. Et si le gouvernement indique que cette hausse ne verra pas le jour, des doutes subsistent. Après tout, comme l’indique Yaël Braun-Pivet, « il ne doit pas y avoir de tabou » concernant une éventuelle hausse des impôts.

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