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AAH : le montant de l’aide dépassera bientôt les 1 000 euros ? À quand la hausse est prévue ?

Bonne nouvelle pour les bénéficiaires de l’AAH. Cette allocation voit son montant augmenter à compter du 1er avril 2024 !

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Une question cruciale se pose pour les pensionnaires invalides en avril 2024. Beaucoup d’entre eux se demandent si l’AAH franchira enfin la barre symbolique des 1 000 euros par mois. Et une chose est sûre, le gouvernement semble avoir répondu à leur demande. Une mesure attendue depuis longtemps qui va sans doute améliorer la qualité de vie des bénéficiaires !

L’AAH fait l’objet d’une nouvelle revalorisation

Quelques prestations de la CAF ont subi une revalorisation cette année, mais qu’en est-il des allocations destinées aux pensionnés d’invalidité ? Cette interrogation a été abordée lors d’un entretien avec handicap.fr par le cabinet de la ministre déléguée aux « Personnes handicapées ».

Il semblerait que les bénéficiaires puissent enfin espérer une augmentation à partir du 1ᵉʳ avril 2024. D’après les informations fournies par le cabinet, cette augmentation devrait avoisiner les 4,6 %. Par ailleurs, le 1ᵉʳ avril marque traditionnellement la revalorisation des minima sociaux en fonction de l’inflation.

Il faut noter que cette date est également importante pour l’Allocation adulte handicapé (AAH). Pour la première fois, elle pourrait dépasser un seuil symbolique. En effet, cette prestation pourrait franchir les 1 000 euros par mois pour une personne seule à taux plein en 2024. Concrètement, son montant passe désormais à 1 016 euros, contre 971,37 euros depuis le 1ᵉʳ avril 2023.

C’est depuis X que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie a partagé cette information réjouissante. L’homme a souligné que cette hausse considérable de l’AAH atteint le pourcentage de 4,6 %. On rappelle que ces dispositions visent à sécuriser le pouvoir d’achat des Français vis-à-vis de l’inflation. À noter que cette dernière a présenté une hauteur de 5 % l’année dernière.

Une revalorisation au-dessus du seuil de pauvreté

Regroupant une cinquantaine d’associations, le Collectif handicaps a récemment évoqué une réclamation frappante. Selon l’organisme, il faudrait améliorer certaines mesures pour assurer un niveau de vie décent à toutes les personnes en situation de handicap. Selon le Collectif, la déconjugalisation de l’AAH en octobre dernier n’était donc pas suffisante.

Ainsi, ce dernier souhaite lancer un appel pressant pour une série de réformes. Une initiative visant à garantir l’indépendance financière des personnes handicapées, bien sûr ! L’une des mesures les plus urgentes selon le Collectif est de revaloriser l’AAH au-dessus du seuil de pauvreté. Le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH) a également voté pour la même motion en janvier 2023.

En examinant l’évolution des montants de l’AAH depuis 2018, on constate une augmentation graduelle. Toutefois, celle-ci n’est pas encore suffisante pour atteindre ce seuil de pauvreté. En avril 2018, le montant était de 819 euros, atteignant 860 euros en novembre de la même année. En novembre 2019, le montant s’élevait à 900 euros, pour passer à 902,70 euros en avril 2020.

Janvier 2021, l’AAH a atteint 903,60 euros. En avril 2022, on a observé une hausse de 1,8 %, portant le montant à 919,86 euros. Par ailleurs, une augmentation exceptionnelle de 4 % en juillet 2022 l’a fait grimper à 956,65 euros. En avril 2023, une hausse de 1,6 % l’a porté à 971,37 euros. Enfin, pour avril 2024, on prévoit une revalorisation de 4,6 %, portant le montant à 1 016 euros.

AAH : Un défi croissant à relever

La dernière revalorisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH) remonte au 1ᵉʳ avril 2023. Cependant, l’approbation du projet de loi de finances 2024 est désormais attendue pour de nouvelles évolutions. Des voix s’élèvent pourtant dans certains départements, alertant sur le fardeau financier que représentent ces nouvelles dépenses.

Le président du département du Nord, par exemple, exprime clairement la situation. L’homme a réagi en indiquant qu’ils ne disposent pas de ces fonds demandés. En d’autres termes, il pointe du doigt l’État. Et cela, en l’accusant d’imposer des dépenses supplémentaires sans pour autant les compenser. Une chose est sûre, il s’agit d’une situation vraiment scandaleuse !

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