Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Récemment, Catherine Vautrin a annoncé un nouveau tournant au sujet de la réforme du RSA. La ministre du Travail a déclaré que le nombre de départements où l’allocation est conditionnée à 15 heures d’activité augmentera. D’ici la fin du mois de février, celui-ci passera de 18 à 47. Avec 607,75 euros par mois pour une personne seule et 911,63 euros pour un couple sans enfants, cette mesure interpelle. On fait le point dans cet article.
La réforme RSA dans 47 départements
La ministre du Travail, Catherine Vautrin, vient de dévoiler un nouvel élan à la réforme du RSA. Elle a annoncé l’extension de l’expérimentation agencée. Le nombre de départements concerné passera de 18 à 47 d’ici la fin février, comme elle l’a déclaré dernièrement à Public Sénat.
La nouvelle condition, en vigueur depuis l’automne dernier, requiert 15 heures de travail par semaine pour bénéficier de l’aide sociale. Aussi, les bénéficiaires font désormais l’objet d’un suivi pour leur réinsertion professionnelle dans le cadre de la réforme de France Travail.
En revanche, le processus n’est pas encore pleinement opérationnel. Il nécessite encore un décret en Conseil d’État. N’oublions pas que les CAF versent le RSA à hauteur de 607,75 euros pour une personne seule. Pour un couple sans enfants, le montant est de 911,63 euros.
À voir Au RSA, ce couple possédait 34 voitures dont une Ferrari, le verdict tombe
Un accompagnement vers le travail
À la suite des questions d’actualité au gouvernement, dont la réforme du RSA, la ministre du Travail, Catherine Vautrin, a pris la parole. Elle a notamment exposé de manière concise la feuille de route gouvernementale pour combattre le chômage.
Selon elle, au micro de Public Sénat, « la meilleure émancipation, c’est le travail ». La ministre insiste sur l’importance de pourvoir les postes vacants en France. Catherine Vautrin affirme qu’il est primordial d’orienter les chômeurs vers l’emploi.
« Un demandeur d’emploi, ce qu’il cherche, c’est à retourner dans l’emploi », a-t-elle donc souligné. Cette dernière insiste sur l’objectif primordial d’accompagner les demandeurs d’emploi vers le marché du travail. Elle souligne que leur retour à l’emploi constitue la priorité absolue.
Durant son discours de politique générale, Gabriel Attal avait déjà déclaré la généralisation imminente de ce dispositif qui concerne le RSA à l’échelle nationale. Un dispositif qui doit être réalisé d’ici 2025, dans le cadre de la loi « pour le plein emploi ».
Le remplacement du RSA par l’ASS
Lors du même discours, Gabriel Attal a par ailleurs proposé de remplacer l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) par le RSA pour les chômeurs en fin de droits. Toutefois, le Premier ministre n’a pas précisé les détails de cette transition.
Pourtant, ce changement pourrait avoir des répercussions importantes. L’ASS, instaurée en 1984, se destine en effet aux chômeurs ayant épuisé leurs droits au chômage. Elle exige une recherche active d’emploi et un historique de travail.
Comparé au RSA, cette aide a des plafonds de ressources plus élevés et offre un avantage en termes de retraite. Cette réforme risque de bouleverser les bénéficiaires de l’ASS. C’est le cas des seniors qui font face à des obstacles sur le marché du travail.
La disparition de l’ASS préoccupe les associations et les départements responsables du RSA. En effet, ils redoutent une précarisation croissante des chômeurs de longue durée, mais aussi une hausse des charges financières.