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Pour les seniors, les rentrées d’argent ne sont plus très évidentes. En France, des aides financières existent alors pour ne pas laisser les personnes du troisième âge dans le besoin. Normalement, ces aides s’adressent aux personnes en situation précaire ou aux retraités souffrant de handicap. Faisons un tour d’horizon concernant ces aides aux seniors.
Une aide financière en complément de revenus
Quand on avance en âge, on doit se retirer de la vie professionnelle pour laisser la place aux plus jeunes. Cela implique souvent une diminution des revenus.
Pour mener un train de vie décent, certains séniors doivent alors recourir à certaines aides financières, notamment cette allocation. Autrefois appelée minimum vieillesse, on la connaît aujourd’hui sous l’acronyme Aspa.
L’Aspa ou allocation de solidarité aux personnes âgées vient compléter les ressources aux alentours de 65 ans. Sa raison d’être consiste, en fait, à s’ajouter à une pension retraite faible pour permettre aux personnes âgées de vivre dignement.
Son montant change par rapport au fait que le sénior vive seul ou en couple. Un sénior célibataire, par exemple, touche aujourd’hui une Aspa de 1 012,02 euros.
Des aides financières pour rester chez soi
Le « home sweet home » compte à tous les âges. La Caf l’a compris trouvant un moyen pour que les personnes âgées restent chez elles autant que possible. Quand les séniors perdent en capacité, la solution première revient à les placer en maison de retraite. Il existe pourtant une alternative à ce placement systématique.
Cette aide s’appelle aide ménagère à domicile. Comme son nom l’indique, son principe consiste à trouver une intervention physique pour aider les séniors aux tâches ménagères.
On réserve cette allocation aux personnes de 65 ans ou plus avec des difficultés à effectuer les besognes du quotidien. Puis, seules les personnes à ressources limitées qui ne perçoivent pas l’APA peuvent en bénéficier.
Les aides liées à la perte d’autonomie
La perte d’autonomie survient à mesure que les seniors avancent en âge. Quand celle-ci devient handicapante, il existe des aides financières réservées à cet effet.
L’une d’entre elles est sous l’acronyme APA, qui signifie allocation personnalisée d’autonomie. Pour la percevoir, cette perte d’autonomie doit être justifiée et mesurée sur la grille Aggir. De plus, le retraité doit vivre en France.
La prestation de compensation du Handicap (PCH) existe aussi. Seulement, cette fois, le versement provient de la Maison Départementale des personnes handicapées (MDPH). Cette aide se décline sous plusieurs formes qui peuvent concerner divers aspects.
Elle touche l’humain, le côté technique, l’aménagement du logement ou le transport. Cette aide peut aussi prendre un caractère d’aide animalière, peut être spécifique ou exceptionnelle.
Une aide financière relative au logement
La configuration initiale d’une habitation peut, avec le temps, ne plus convenir aux personnes âgées. C’est par rapport à cela que l’ANAH a conçu une aide financière adaptée à cette situation. Il s’agit de l’aide à l’adaptation du logement au vieillissement. D’un montant pouvant atteindre 5 000 euros, cette aide vise à réaménager des parties de la maison.
En effet, il devient par exemple difficile pour un sénior d’enjamber la baignoire d’une salle de bain. Celle-ci doit alors subir des travaux de transformations pour la remplacer par un réceptacle de douche. Ces aides concernent ce genre de réaménagement nécessaire à la vieillesse.
