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3 conditions qui augmentent de beaucoup le montant de l’AAH pour les seniors

L'AAH est une aide qui concerne certains Français. Mais tous ne touchent pas le même montant. On vous dit pourquoi.

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L’AAH ne concerne pas uniquement les Français actifs. En effet, les retraités peuvent également la percevoir. Mais pour cela, comme pour tous les autres, il faut respecter les conditions de la CAF ou de la MSA.

Dernièrement, l’AAH a connu quelques bouleversements. L’occasion pour nous de vous partager les dernières nouvelles. Et de revenir sur les conditions et toutes les choses à savoir pour faire une demande.

C’est quoi l’AAH ?

L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) est une prestation financière française. Elle vise à garantir un revenu minimal aux personnes en situation de handicap. C’est la CAF ou la MSA qui la verse, en fonction du régime d’affiliation du bénéficiaire

Peu de personnes le savent, mais l’AAH ne concerne pas uniquement les travailleurs. En effet, les retraités peuvent, eux aussi, en bénéficier. Et, bonne nouvelle, depuis octobre 2023, les règles ont changé concernant son attribution et son montant. 

En effet, la CAF et la MSA ne prennent plus en compte le revenu du conjoint pour le calcul de l’AAH. Cela signifie que des personnes qui n’y avaient pas droit du fait des revenus globaux peuvent désormais la percevoir. C’est un pas en avant pour toutes les personnes handicapées qui devaient faire le choix entre l’argent et l’amour. 

En effet, ce regroupement des revenus empêchait toute autonomie. Désormais, les bénéficiaires de l’AAH touchent leur propre argent, indépendamment des revenus du conjoint. En revanche, et c’est encore une bonne nouvelle, si la déconjugalisation baisse les montants, alors la CAF et la MSA ne la prennent pas en compte. 

Une revalorisation pour l’AAH

Le décret à l’origine de la déconjugalisation ne s’est pas arrêté là. En effet, il a également revalorisé l’AAH. Ainsi, elle passe de 956,65 euros à 971,37 euros par mois pour une personne seule sans autres ressources.

Les critères d’éligibilité incluent un taux d’incapacité permanente d’au moins 80%. Cependant, ceux ayant un taux d’incapacité entre 50% et 79% peuvent également être éligibles s’ils rencontrent des difficultés substantielles d’accès à l’emploi en raison de leur handicap. 

Les ressources du foyer demandeur, les allocations et autres aides sont aussi prises en compte. En effet, elles ne doivent pas dépasser un plafond déterminé annuellement. Le montant de l’AAH varie également en fonction de la situation familiale de la personne.

Un cumul d’aides est possible

L’AAH peut se cumuler avec d’autres aides telles que la prime d’activité, la majoration pour la vie autonome et la réduction sociale téléphonique. Cependant, son montant peut être réduit si d’autres allocations telles que la pension d’invalidité ou le RSA sont déjà perçues. Il n’est pas possible de cumuler l’AAH et l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS).

Quant à la période de la retraite, le maintien de l’AAH dépend du taux d’incapacité. Avec un taux d’incapacité d’au moins 80%, l’AAH peut être perçue de manière complète ou réduite en complément de la retraite.

En revanche, pour un taux d’incapacité entre 50 et 79%, le versement de l’AAH prend fin à l’âge légal du départ à la retraite. 

Ainsi, le montant de l’AAH évolue à la hausse selon différents critères. Votre situation personnelle (en couple, ou non), les aides que vous percevez et le degré du handicap.

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