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Indissociable des repas de Noël, le saumon fumé trône fièrement aux côtés du foie gras et des huîtres sur nos tables festives. En France, il est l’un des incontournables des Fêtes. Les consommateurs l’apprécient pour son goût raffiné et reconnaissable entre mille.
Les fabricants le savent, tout comme les distributeurs. Dans les supermarchés, vous avez le choix face à vous, surtout en fin d’année. Mais face à la multitude de références disponibles, comment s’assurer de faire un choix à la fois gourmand, sain et économique ? Les experts de 60 millions de consommateurs sont là pour nous aider. Aujourd’hui, revenons ensemble sur deux études de leur part, l’une datant de 2020, et l’autre de 2022.
Saumon fumé : une première étude en 2020 avec des points d’alerte
En 2020, les experts décident d’analyser 15 saumons fumés, mais aussi 15 truites fumées. Le but est d’aider les consommateurs dans le choix qu’ils font au supermarché. Du côté des bonnes nouvelles, le magazine met en avant la faible quantité des métaux lourds. C’est souvent le gros problème avec ces poissons.
Or, sur les trois métaux lourds qui inquiètent les experts (cadmium, plomb et mercure), ils ont seulement détecté des traces infimes de mercure dans certains échantillons. Une portion de 40 g de poisson fumé en contient une quantité négligeable. En outre, aucun des 30 échantillons ne contenait des résidus de substances antiparasitaires.
Cependant, les experts mettaient en avant des points d’alerte. À commencer par les HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ces substances incluent des composés potentiellement cancérigènes. À ce niveau-là, trois références étaient les mauvais élèves : le saumon fumé Casino Délices Label Rouge, le saumon fumé Odyssée et la truite fumée Carrefour Bio.
N’oublions pas, enfin, la présence de sel dans les produits, parfois à l’excès. Le saumon fumé bio La Vie Claire arrivait en tête avec 1,36 g de sel par tranche, un chiffre préoccupant, notamment pour les personnes souffrant d’hypertension.
L’étude de 2022 misait sur la dégustation
La seconde étude évaluait 20 saumons fumés et 10 truites fumées, cette fois sous l’angle du goût, de l’odeur, de la texture et de l’apparence. Le bilan des experts est le suivant. Selon cet angle, trois références sont à éviter pour Noël.
Ainsi, vous pouvez passer outre le saumon du Pacifique fumé Top Budget (Intermarché), le saumon Atlantique fumé d’U Prix Mini et le saumon rouge fumé du Pacifique (Leclerc). En revanche, plus de la moitié des références obtenaient des notes supérieures ou égales à 14 sur 20. Alors, il est possible de trouver un saumon fumé qui régale les papilles.
Des conseils pour faire le bon choix
Pour le saumon fumé, les produits bas de gamme ont tendance à décevoir sur tous les plans (goût, texture, teneur en sel, etc.). À noter cependant, le prix semble moins déterminant pour la truite fumée, où les marques économiques peuvent offrir une qualité équivalente.
Les experts conseillent de miser sur les labels, comme le Label Rouge. Il garantit, en règle générale, une meilleure qualité. La méfiance reste de mise, puisque des exceptions existent (il faut bien confirmer la règle).
Attardez-vous sur l’origine du saumon fumé. S’il vient d’Écosse ou d’Irlande, c’est une bonne nouvelle. En effet, ces pays ont de meilleures pratiques d’élevage que la Norvège. Elle est souvent critiquée pour ses conditions de production. Enfin, privilégiez les produits contenant des quantités modérées de sel. Particulièrement si vous êtes sensible à ce facteur pour des raisons de santé.
