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Il y a ce parcours trop commun traversé par de nombreux jeunes, de génération en génération. Après des années d’études, ils galèrent à trouver un emploi stable et qui paie bien. Mais il y a aussi ces autres qui ont choisi un chemin moins académique. Ils n’ont peut-être pas eu un bac+5, mais leur métier se révèle être plus rentable.
Cette année, par exemple, un métier recrute beaucoup avec un salaire atteignant les 30 000 euros par an ou plus. Ce ne sont pas de vagues promesses. En effet, aujourd’hui, les offres pleuvent, les recruteurs cherchent désespérément. Pourtant, les candidats se font rares. Ainsi, ceux qui osent se lancer ont toutes les cartes en main pour négocier une bonne rémunération.
Ces métiers que beaucoup ignorent, mais qui paient bien
Plombier, soudeur, grutier, électrotechnicien… Ces métiers souffrent encore d’une image injuste. Trop manuels, trop « sales », pas assez « prestigieux » ? Des clichés qui freinent bien de vocations. Pourtant, ces postes sont aujourd’hui en sous-effectif en France.
Il y a aussi une autre réalité. Le rapport « Métiers 2030 » de France Stratégie informe que plus de 100 000 employés dans ces secteurs vont partir à la retraite dans les années à venir. Pourtant, de leur côté, les jeunes ne prennent pas le relais. C’est pourquoi ça recrute autant et que les salaires sont alléchants.
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Selon l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM), entre 70 000 et 75 000 postes manquent à l’appel dans l’industrie. Des métiers disponibles, bien rémunérés, et pourtant toujours dans l’ombre. Pourquoi ce décalage ? À cause d’une image trop négative des métiers industriels.
Celui-ci rapporte jusqu’à 30 000 € par an
Parmi ces métiers sous-estimés, un se démarque cette année, celui du technicien de maintenance. C’est lui que les entreprises s’arrachent. Page Personnel, filiale du cabinet Michael Page, recense à elle seule 1 785 offres pour ce poste. D’après Le Journal du Net, c’est le métier qui recrute le plus en 2025.
Son rôle ? Assurer le bon fonctionnement des équipements dans tous les secteurs stratégiques. Comme l’industrie, le luxe, l’aéronautique ou encore l’agroalimentaire. Le technicien de maintenance évite en fait les pannes, répare vite, et garantit la production. Il est donc au cœur de la chaîne.
Côté salaire, les chiffres font envier ! Michael Page indique que les débutants touchent entre 28 000 et 32 000 € bruts annuels. Et ça grimpe vite, jusqu’à 45 000 € en quelques années. Les profils les plus expérimentés dépassent même les 50 000 € dans ce métier.
Quel cursus pour ce métier ?
Bonne question ! Ce métier est accessible sans avoir besoin de décrocher un master. Selon les informations du Journal du Net, la voie la plus directe reste celle du bac professionnel (maintenance industrielle ou électrotechnique). Mais pour aller plus loin, il est possible de viser un BTS maintenance des systèmes, un DUT génie industriel, ou encore une licence professionnelle spécialisée.
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Ces formations, souvent courtes, sont pensées pour l’emploi, et elles fonctionnent. En effet, les diplômés trouvent rapidement un poste, souvent avant même la fin de leur cursus.
Ce qui fait la différence ? L’envie d’apprendre, la curiosité technique, et une vraie capacité d’analyse. Le technicien de maintenance doit comprendre, anticiper ainsi que résoudre. Il touche à la mécanique, à l’électricité, parfois à l’informatique. Un vrai métier de terrain…
Source : Le Journal du Net
