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Cette année, la Direction générale des Finances Publiques (DGFIP) dévoilera le nouveau formulaire de déclaration d’impôts le jeudi 11 avril 2024. Il s’agit d’un document essentiel pour que chaque contribuable puisse déclarer ses revenus de l’année écoulée.
La déclaration d’impôts connaîtra cette année des modifications importantes. Ces changements seront à surveiller de près, pour s’assurer que chacun puisse remplir ses obligations fiscales sans encombre.
Une déclaration d’impôts numérisée
L’ère où le numérique simplifie nos démarches, et la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) veut profiter de cet avantage. Désormais, la déclaration d’impôts est accessible via l’application mobile impots.gouv.
La grande nouveauté ? La déclaration automatique d’impôts fait son entrée sur l’application impots.gouv. Ainsi, en un clin d’œil, les usagers ont la possibilité de valider leur déclaration, à condition que toutes les informations soient correctes.
Par contre, certaines personnes doivent encore passer par le site impots.gouv. Pour des modifications ou pour ceux non éligibles à la déclaration automatique, l’application les redirige vers la plateforme en ligne.
Une nouvelle section dans la déclaration
À l’issue de votre déclaration d’impôts, un nouveau venu fait son apparition : le questionnaire « Résumé ». Sa réponse devient un passage obligé avant de pouvoir apposer votre signature numérique.
L’objectif ? S’assurer que les propriétaires immobiliers aient bien signalé tout changement. Par exemple, l’occupation de leurs biens, avec une redirection possible vers la rubrique « Gérer mes biens immobiliers » pour plus de détails.
Dans cette section, on vous demandera en fait de confirmer explicitement toute modification de votre adresse en 2023 ou 2024. Et ce, avant de poursuivre votre déclaration d’impôts.
Les parents devront notamment porter une attention particulière à la situation des enfants étudiants. Résident-ils toujours au foyer ou disposent-ils d’un logement indépendant ? Le cas échéant, il faudra alors préciser leur adresse. Ces ajustements visent à affiner les informations et à faciliter la gestion fiscale des contribuables.
Le barème d’impôts a changé
Le gouvernement a pris, cette année, la décision d’ajuster le barème de l’impôt sur le revenu selon l’inflation. Chaque seuil d’entrée dans les différentes tranches d’imposition a augmenté de 4,8 %.
Par exemple, pour un contribuable célibataire, le seuil d’imposition débute désormais à 11 295 euros, contre 10 777 euros l’année précédente, pour la tranche à 11 %.
Cette mesure vise en fait à protéger les contribuables dont les salaires n’ont pas suivi la hausse de l’inflation. Selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, cette indexation devrait empêcher environ « 320 000 salariés de basculer dans l’imposition sur le revenu ».
La mesure représenterait une perte de près de six milliards d’euros pour le budget de l’État. Le but est de préserver le pouvoir d’achat des Français face à la montée des prix.
Impôts et cryptomonnaies
Enfin, les détenteurs de cryptomonnaies doivent se montrer attentifs aux évolutions fiscales qui pourraient impacter leurs plus-values. Jusqu’à présent, ces dernières ont connu un prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Un taux réparti entre 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux, précise le site officiel du ministère de l’Économie.
Désormais, une option supplémentaire existe : l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette alternative pourrait s’avérer plus avantageuse, selon la situation individuelle de chaque contribuable.
