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La France se prépare à franchir une étape décisive dans la sécurisation de ses routes. La raison : l’introduction d’un contrôle technique obligatoire pour les 2 roues. Cette nouvelle réglementation, qui prendra effet dès cette année, est le fruit d’une directive européenne datant de 2014. Elle vise à réduire les risques d’accident, en assurant la conformité des véhicules aux normes de sécurité.
Les critères d’évaluation pour les 2 roues
Dès cette année, l’inspection technique des 2 roues devient une étape incontournable pour les propriétaires. Et c’est conformément à une réglementation européenne établie en 2014. Cette mesure, annoncée officiellement dans le journal du 24 octobre 2023, vise à garantir la sécurité sur les routes.
Lors de cette vérification, plusieurs composants essentiels feront l’objet de contrôle. Cela inclut l’état des phares, la direction, les pneus, et les suspensions. Il y a également le contrôle sur l’impact environnemental du véhicule, tant sur le plan sonore qu’atmosphérique.
Un point crucial de cette inspection est la recherche de toute fuite de liquide. Il est à noter que, parfois, la présence du propriétaire serait obligatoire pour faciliter la manipulation de la moto durant le contrôle. C’est une démarche qui renforce la transparence et l’efficacité du processus.
Les résultats de l’inspection
La réforme du contrôle technique des 2 roues est une avancée majeure pour la sécurité routière en France. Elle implique notamment une responsabilisation accrue des propriétaires de véhicules de catégorie L. Cette mesure promet de contribuer à la réduction des accidents de la route.
Avec cette réforme, la France s’aligne sur les standards européens et renforce son engagement envers la sécurité de tous les usagers de la route. À la fin de l’inspection technique, trois issues sont alors envisageables.
Si le bilan est sans faute ni défaut majeur, le verdict est favorable. En effet, une fois le véhicule jugé en bon état, on y appose un timbre sur le certificat d’immatriculation pour attester de sa conformité.
En présence d’un défaut majeur, mais sans caractère critique, le propriétaire doit programmer une contre-visite sous deux mois. Cependant, si on détecte un défaut critique, indiquant un risque potentiel pour la sécurité routière, le 2 roues se retrouve interdit de circulation dès minuit le jour de contrôle.
Il est essentiel de rappeler que le contrôle technique est désormais une obligation légale. Ignorer cette exigence et rouler avec un véhicule non conforme ou sans inspection peut ainsi entraîner une amende de 135 euros.
Un calendrier échelonné
Le calendrier de mise en œuvre du contrôle technique veut faciliter l’adaptation des propriétaires.
À partir du 15 avril 2024, les 2 roues enregistrés avant le 1er janvier 2017 devront passer le contrôle technique. La période d’inspection s’étend jusqu’au 31 décembre 2024. Mais pour ceux dont la première immatriculation date d’avant le 15 avril, le contrôle doit se faire entre le 15 avril et le 14 août 2024.
La mise en œuvre se poursuivra de manière échelonnée :
– En 2025 : pour les 2 roues immatriculés entre avril 2017 et fin 2019 ;
– En 2026 : pour ceux immatriculés entre 2020 et 2021 ;
– 4 à 5 ans après la première mise en circulation : pour les véhicules mis en circulation depuis 2022.
Cette planification assure une transition en douceur vers la conformité totale avec les exigences de sécurité.
