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L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide indispensable pour des milliers de Français. Elle apporte un revenu mensuel important et assure l’indépendance des bénéficiaires. Mais comment en faire la demande ? Est-il possible de faire la demande d’autres aides en complément ?
Voyons ensemble ce qu’est l’AAH et combien les bénéficiaires peuvent espérer toucher. Enfin, vous découvrirez les aides que vous pouvez demander en plus de l’Allocation aux Adultes Handicapés.
Qu’est-ce que l’AAH ?
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière en France qui vise à assurer un revenu minimum aux personnes en situation de handicap. La CAF ou la SMA assurent son versement. Cela dépend du régime d’affiliation du bénéficiaire.
Peu de gens le savent, mais l’AAH ne se limite pas uniquement aux travailleurs. En effet, les retraités peuvent également en bénéficier. Et depuis octobre 2023, de nouvelles règles ont été mises en place concernant son attribution et son montant.
La CAF et la MSA ne prennent plus en compte les revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH. Cela signifie que des personnes qui n’y avaient pas droit en raison des revenus du foyer peuvent désormais en bénéficier. C’est une avancée pour les personnes handicapées qui se trouvaient confrontées au dilemme entre l’argent et l’amour.
En effet, la prise en compte des revenus du conjoint limitait leur autonomie financière. Désormais, les bénéficiaires de l’AAH perçoivent leur propre allocation, indépendamment des revenus du conjoint. En outre, si la déconjugalisation entraîne une baisse des montants, cette diminution n’est pas prise en compte par la CAF et la MSA.
Une revalorisation de l’AAH
Le décret instaurant la déconjugalisation a également procédé à la revalorisation de l’AAH. Ainsi, elle est passée de 956,65 euros à 971,37 euros par mois pour une personne seule sans autres ressources.
Les critères d’éligibilité comprennent un taux d’incapacité permanente d’au moins 80%. Cependant, les personnes ayant un taux d’incapacité compris entre 50% et 79% peuvent également y prétendre si elles rencontrent des difficultés substantielles d’accès à l’emploi en raison de leur handicap.
Les ressources du foyer demandeur, ainsi que les allocations et autres aides perçues, sont également prises en compte, avec un plafond annuel déterminé. Le montant de l’AAH varie également en fonction de la situation familiale de la personne.
Un cumul d’aides est possible
Les bénéficiaires peuvent cumuler l’AAH avec d’autres aides comme la prime d’activité, la majoration pour la vie autonome et les allocations pour le logement. Cependant, son montant peut baisser si vous touchez d’autres allocations comme la pension d’invalidité ou le RSA. Il n’est pas possible de cumuler l’AAH et l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS).
Concernant la période de la retraite, le maintien de l’AAH dépend du taux d’incapacité. Avec un taux d’incapacité d’au moins 80%, le bénéficiaire peut percevoir l’AAH intégralement ou partiellement en complément de la retraite.
En revanche, pour un taux d’incapacité compris entre 50 et 79%, le versement de l’AAH cesse à l’âge légal du départ à la retraite.
Alors, pour les bénéficiaires soucieux de compléter leur revenu, d’autres aides sont possibles. Mais, pour les percevoir, il faut impérativement en faire la demande.
