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L’hiver arrive, et avec lui, son lot de dangers pour nos logements. Des chauffages qui tournent à plein régime, des cheminées allumées, des poêles qui ronronnent… mais aussi, un risque caché, sournois et dangereux : le monoxyde de carbone. Ce gaz mortel pourrait bientôt imposer une nouvelle obligation pour tous les logements.
Un tueur invisible dans nos logements
Saviez-vous que chaque année, en France, environ 5 000 personnes sont hospitalisées à cause de ce gaz invisible, inodore et incolore ? Le monoxyde de carbone se forme lors de combustions incomplètes, souvent causées par des appareils de chauffage mal entretenus.
En hiver, les chauffages à gaz, poêles à bois ou chaudières deviennent des foyers potentiels pour ce gaz toxique. Sans une ventilation adéquate dans le logement, le CO s’accumule dans les pièces, rendant ainsi l’air irrespirable.
Le problème ? L’intoxication au monoxyde de carbone ne se manifeste pas instantanément par des signes flagrants. Tout commence souvent par des maux de tête, de la fatigue, ou des nausées, des signes trop communs pour alerter immédiatement. Mais à des niveaux plus élevés, cela peut rapidement devenir fatal.
La situation devient encore plus alarmante en sachant que ce gaz tue chaque année une trentaine de personnes en France. L’hiver, il représente un danger majeur pour les enfants, les personnes âgées et ceux souffrant de maladies respiratoires.
Des députés envisagent une nouvelle obligation
Face à ce danger, plusieurs députés du groupe Ensemble souhaitent étendre une loi datant de 2015. Cette loi oblige déjà les logements à installer des détecteurs de fumée. Les députés envisagent en fait d’y inclure les détecteurs de monoxyde de carbone. Pourquoi ? Parce que la loi, aussi importante soit-elle, ne prend pas en compte ce gaz particulièrement traître.
Dans leur proposition, ces députés plaident pour rendre obligatoire l’installation de détecteurs de CO dans tous les logements équipés de chauffages, poêles ou chaudières utilisant des combustibles (gaz, bois, fioul…). Un investissement minime, mais qui pourrait faire toute la différence en cas de danger.
« Une rapide recherche sur internet fait apparaître dans les premiers résultats des prix allant de moins de 10 euros à une trentaine d’euros pour un détecteur de monoxyde de carbone. », pouvons-nous lire dans les colonnes de MoneyVox.
L’idée est de protéger les occupants, mais aussi de répondre à une urgence sanitaire. Les autorités sanitaires, à travers des rapports récents, confirment que la fiabilité des détecteurs de CO s’est grandement améliorée.
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Une nouvelle précaution pour les logements
Alors, pourquoi attendre ? Installer un détecteur de monoxyde de carbone dans votre logement ne devrait pas être perçu comme une contrainte supplémentaire. Il s’agit plutôt d’une mesure de prévention indispensable.
Si le projet de loi passe, ce sera une obligation, certes, mais qui pourrait se révéler salvatrice pour des milliers de familles. En attendant, il est fortement recommandé d’installer dès maintenant un détecteur de CO, surtout si vous utilisez des appareils à combustion dans votre logement.
À noter, cependant, que l’alarme d’un détecteur de monoxyde de carbone n’est pas à prendre à la légère. En cas de déclenchement, il faut ouvrir immédiatement les fenêtres et sortir du logement. Cette règle est cruciale, car, contrairement aux détecteurs de fumée, les comportements à adopter en cas d’alarme sont très différents, nous informe MoneyVox.
Source : MoneyVox