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Très mauvaise surprise pour tous les locataires, les loyers pourraient être augmentés dès le 2e trimestre

Les locataires vont devoir réviser leur budget mensuel. Les propriétaires peuvent désormais augmenter leur loyer !

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L’État vient de lever le bouclier loyer. Cela veut dire que les locataires doivent s’attendre à une hausse du loyer venant des propriétaires. Toutefois, ces derniers doivent respecter certaines règles quant à l’augmentation qu’ils prévoient d’appliquer. Tout dépend de l’indice de référence des loyers ou IRL que l’Insee publie. Alors, voici à quoi s’attendre !

La hausse maximale du loyer pour les locataires

C’est le moment idéal pour les propriétaires-bailleurs d’augmenter leur loyer. En effet, l’Insee vient de mettre à jour le taux de l’IRL. Pour se préparer à cette hausse, les locataires comme les propriétaires doivent alors se référer à cet indice. Il entre en vigueur dès ce début du printemps.

Pour faire clair, l’IRL est le plafond de hausse que les propriétaires peuvent imposer à leurs locataires. En temps normal, l’Insee revalorise ce taux tous les trois mois. Il dépend alors de l’indice des prix à la consommation des 12 derniers mois.

Par ailleurs, l’IRL sert également à protéger les locataires d’une augmentation excessive venant des propriétaires. La dernière revalorisation de cet indice remonte en juin 2023, avec un taux de 3,5 %. En toute logique, la nouvelle hausse pour ce deuxième trimestre 2024 devrait alors s’élever à 4 %.

L’absence d’augmentation de l’IRL durant ces derniers mois réside dans le bouclier loyer, fixé par l’État. Cette mesure visait à protéger les locataires d’une hausse du loyer, compte tenu de l’inflation. Mais maintenant, ils ne peuvent plus compter sur cette aide. Néanmoins, la hausse pour cette année n’est pas si élevée qu’elle devrait l’être !

Les actions que les propriétaires peuvent entreprendre

Les propriétaires-bailleurs en France métropolitaine doivent se conformer à un IRL de 3,5 %. En Outre-mer ou en Corse, les locataires constatent des hausses maximales de 2,5 % et de 2 % respectivement. Outre l’IRL, l’augmentation dépend également des loyers maximums que chaque commune prévoit !

Par ailleurs, les locataires qui habitent dans des « passoires thermiques » peuvent se réjouir. Il s’agit des logements notés F ou G lors du diagnostic de performance énergétique ou DPE. Pour ces types de biens, les propriétaires n’ont pas le droit d’imposer une hausse du loyer !

Il est possible pour les propriétaires de ne pas se conformer à l’IRL. Pour cela, ils doivent entreprendre des travaux d’amélioration de grande envergure dans leur logement. Le coût total du projet doit être équivalent à 6 mois de loyer. Dans ce cas, les locataires peuvent s’attendre à une hausse de 15 % du loyer.

Les locataires qui habitent en zone non tendue constituent un cas particulier à l’IRL. En effet, les propriétaires ont une mainmise intégrale sur le loyer qu’ils veulent fixer. Néanmoins, ils doivent le faire quand aucune personne n’occupe leur logement. Bien sûr, cela ne s’applique pas aux passoires thermiques !

Les locataires peuvent-ils négocier la hausse de loyer ?

Au regard de toutes ces informations, de nombreux locataires s’inquiètent pour leur sort. En plus de l’inflation sur les produits alimentaires, une de leurs plus grosses charges va également augmenter. Ainsi, ils pourraient se retrouver à la rue, faute de moyens ! Toutefois, disposent encore d’une porte de sortie.

Déjà, les locataires peuvent négocier avec leur propriétaire avant la fixation de la hausse. S’ils obtiennent une petite échéance, ils peuvent préparer leur budget en conséquence. De plus, ils peuvent se référer au mode de calcul de la révision avant d’accepter toute proposition.

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