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Mauvaise nouvelle pour les locataires : les loyers s’apprêtent à grimper encore. Déjà, ils représentent une part majeure du budget des ménages. Cette hausse risque donc d’aggraver la situation déjà tendue.
Alors que beaucoup peinent à équilibrer leurs finances, cette augmentation va mettre une pression supplémentaire sur des milliers de foyers. Mais de combien les loyers vont-ils augmenter cette fois-ci ? Pour mieux anticiper ce phénomène, découvrez dans cet article tout ce que vous devez savoir.
Indice de référence de loyers
L’indice de référence des loyers ou IRL est le facteur déterminant de la hausse du loyer qui s’applique aux locataires. Publié chaque trimestre par l’Insee, il détermine les augmentations possibles des loyers des logements vides ou meublés. Il représente une base pour les révisions annuelles. De plus, cet indice permet d’encadrer les hausses tout en suivant l’évolution du coût de la vie.
L’IRL suit l’évolution des prix à la consommation, en excluant les tarifs du tabac et des loyers. Cette formule se trouve basée sur une année. Ce mécanisme permet ainsi de limiter les hausses de loyers et d’éviter qu’ils ne soient aussi importantes que l’inflation.
La prochaine révision de l’IRL, prévue pour octobre, pourrait apporter une nouvelle hausse des loyers. Les locataires dont le bail arrive à révision doivent donc se préparer à cela.
Ce qui devrait soulager les locataires
L’IRL pour le second trimestre 2024 a enregistré une hausse de 3,6 % sur un an. Mais à quoi faut-il s’attendre pour le troisième trimestre ? Pour l’instant, aucune information officielle sur le taux maximal de hausse n’a été communiquée. La publication se fera autour du 15 octobre, une fois l’inflation de septembre entièrement calculée.
Les premières estimations restent encourageantes. En effet, l’Insee a annoncé une baisse d’inflation ces derniers mois. Cela devrait se traduire par un IRL plus modéré, inférieur à celui de l’an dernier. Par conséquent, les loyers augmentent avec un niveau relativement stable. Une situation plus favorable pour les locataires que les flambées observées ces dernières années.
À quel prix exactement ?
Selon les prévisions de L’internaute, l’IRL pourrait augmenter autour de 2 %. Prenons son exemple, sur un locataire qui paie un loyer hors charges de 500 euros. Avec cette hausse, il paiera 10 euros de plus chaque mois.
Il est important de rappeler que cette hausse de l’IRL dispose d’un plafond. Puis, les propriétaires ne se trouvent pas obligés d’appliquer cette augmentation. Ils peuvent même choisir de maintenir le loyer actuel. Cette flexibilité offre aux locataires l’espoir de ne pas voir les prix grimper de manière systématique. Tout dépend des décisions des bailleurs.
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Révision concernant les locataires
La hausse des loyers, bien que modérée par rapport aux années précédentes, peut peser sur le budget des locataires. Cependant, cette augmentation concerne uniquement les révisions annuelles de loyers. Ces règles s’appliquent aux locations d’octobre à décembre.
Rappelons que, chaque année, les propriétaires ont la possibilité d’ajuster le montant du loyer de leurs locataires. Ce processus est cyclique et se répète chaque année à la date d’anniversaire du contrat. Cette possibilité se trouve dans le bail, qu’il est important pour le locataire d’en vérifier les clauses.
Toutefois, en l’absence d’une clause de révision annuelle dans le bail, le loyer reste inchangé. Il est important de rappeler que cette montée ne s’applique pas non plus aux nouveaux contrats de location.