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Ticket restaurant : ce gros changement à prendre en compte avec la nouvelle loi

Une grande nouvelle plane autour du ticket restaurant, ce dispositif dont bénéficient les salariés qui travaillent dans un lieu qui ne dispose pas de cantine. Détails.

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Le ticket restaurant se distingue comme une solution pratique pour les employés sans accès à une cantine d’entreprise. Ce bon permet en effet aux salariés de s’offrir un repas équilibré pendant leur pause déjeuner. Une nouvelle plane concernant l’étendue de l’utilité de ce ticket.

Ticket restaurant : quelle utilité ?

Le ticket restaurant sert à régler en totalité ou en partie le coût d’un déjeuner, dans le cadre de la journée de travail du bénéficiaire. Cependant, une réglementation stricte encadre l’usage de ce ticket. Les bénéficiaires ne peuvent l’utiliser que les jours ouvrés. Il existe toutefois une exception pour les employés travaillant le dimanche ou les jours fériés.

Le ticket restaurant revêt aussi un caractère personnel et intransférable. Donc, seul le bénéficiaire désigné peut le dépenser pour ses repas, et ce dans le cadre professionnel.

Enfin, le plafond d’utilisation est de 25 euros par jour ouvrable, avec une limite de deux chèques par repas.

Une bonne nouvelle pour les bénéficiaires

Traditionnellement dédié à l’acquisition de mets immédiatement consommables, le ticket restaurant a vu son champ d’application s’élargir. Depuis 2022, les bénéficiaires peuvent désormais s’approvisionner en produits de première nécessité. Avec, ils peuvent donc acheter de la farine, des pâtes, du riz ou encore de la viande, directement dans les rayons des commerces de détail.

Cette mesure a été initialement temporaire, et devait s’achever au 31 décembre 2023. Mais sous le souffle d’une volonté politique affirmée, on l’a prorogée jusqu’à la fin de l’année 2024. L’avenir de cette disposition semble prometteur. Selon les informations relayées par MoneyVox, une pérennisation est possible.

Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, a exprimé, lors d’une intervention sur BFMTV le vendredi 12 avril, un désir rassurant. C’est de voir inscrire cette facilité dans la durée. Un projet de loi pourrait ainsi être présenté dès la rentrée parlementaire de septembre.

La ministre souligne l’importance d’une concertation multipartite. « Il y a quatre acteurs qui tirent parti des tickets restaurant : les salariés, les employeurs, les restaurants et les émetteurs. Ce n’est pas la ministre toute seule dans son bureau ni les parlementaires qui doivent décider ».

Cette déclaration met notamment en avant les discussions en cours depuis plusieurs mois, un point que Le Parisien n’a pas manqué de noter.

L’utilisation du ticket restaurant en baisse

L’adhésion des Français à la récente extension des usages du ticket restaurant est indéniable. Une enquête de ViaVoice pour la commission nationale des titres-restaurants révèle que 96 % des citoyens approuvent la pérennisation de cette mesure.

Face à un tel plébiscite, la position de la ministre Olivia Grégoire semble inébranlable. Il serait alors difficile de s’opposer à une volonté populaire aussi marquée.

Cependant, la ministre doit également tenir compte des préoccupations des restaurateurs. Certains signalent une diminution notable de l’utilisation des titres-restaurant au sein de leurs établissements.

« Des propositions sont sur la table, est-ce qu’il faut 25 euros en restaurant et 25 euros en grande et moyenne surface ? Il y a des idées de doubles plafonds qui sont en ce moment même en discussion. », a déclaré la ministre sur BFMTV.

Enfin, comme le soulève MoneyVox, la ministre Grégoire milite activement pour la dématérialisation complète du ticket restaurant. Avec 30 % des titres encore émis sous forme papier, elle estime que cette obsolescence coûte aux consommateurs près de 40 millions d’euros de pouvoir d’achat annuellement.

« Souvent on l’oublie dans son sac, on le laisse dans un manteau ou on le met dans la machine à laver. », souligne-t-elle, mettant en lumière un aspect pratique souvent négligé.

Source : MoneyVox

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