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Impôts : les bonnes et mauvaises nouvelles pour votre déclaration cette année

Cette année, les contribuables français ont appris tout un lot de changements par rapport à la déclaration d’impôts, allant de bonnes aux mauvaises nouvelles.

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L’ouverture de la période de déclaration d’impôts est souvent source de stress pour les contribuables. En effet, ces derniers font face à la complexité des démarches et à la crainte de conséquences en cas d’erreur. Cette année, la déclaration d’impôts 2024 apporte son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Une déclaration d’impôts simplifiée

La première bonne nouvelle pour les contribuables en 2024 concerne le processus de la déclaration d’impôts. En effet, les Français pourront bénéficier d’une démarche simplifiée. C’est grâce à une mise à jour de l’application Impots.gouv.

Ainsi, depuis jeudi 11 avril, la déclaration préremplie est accessible et modifiable directement via l’application. Jusqu’alors, l’application se limitait à la vérification des revenus pour la déclaration automatique. Mais désormais, on peut ajuster les rubriques « revenus » et « charges » sur le support mobile.

Un avantage fiscal pour l’immobilier locatif

D’autre part, MoneyVox révèle une mesure fiscale de l’année 2023 qui pourrait avoir échappé à l’attention de certains. Il s’agit d’un déficit foncier, doublé pour la période de 2023 à 2025. Cela donne donc droit à une déduction d’impôts plus importante.

Cette mesure concerne les propriétaires immobiliers ayant engagé d’importants travaux de rénovation en 2023.

Le déficit foncier peut désormais excéder la somme des loyers perçus, jusqu’à un plafond de 10 700 euros annuellement. Pour rappel, ce déficit permet aux bailleurs de déduire le coût des travaux et autres charges locatives du revenu brut foncier.

Une option fiscale pour vos cryptos

La troisième bonne nouvelle cette année 2024 s’adresse aux investisseurs en cryptomonnaies, telles que le Bitcoin ou l’Ethereum.

Dans ses colonnes, MoneyVox nous rappelle que les plus-values réalisées sur ces actifs numériques sont éligibles au prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou « flat tax ». Les gains encaissés font ainsi l’objet d’un taux forfaitaire de 12,8 %. À cela s’ajoutent 17,2 % de cotisations sociales.

En revanche, pour les déclarations d’impôts 2024, une option avantageuse s’annonce pour de nombreux contribuables. En effet, ils pourront désormais opter pour le barème progressif s’ils ne sont pas imposables.

Déclaration d’impôts 2024 : la mauvaise nouvelle

MoneyVox rapporte aussi une nouvelle inattendue pour les contribuables. Contrairement aux années précédentes, le barème kilométrique, qui sert à calculer les frais de déplacement pour le travail, ne va pas augmenter en 2024.

En 2022, ce barème avait connu une hausse exceptionnelle de 10 %, et il avait encore augmenté de 5,4 % l’année suivante. Mais cette année, cet avantage qui permet un abattement d’impôts reste au même niveau.

En premier lieu, le ministère des Finances n’a pas l’obligation d’augmenter les barèmes kilométriques. En second lieu, quand Bercy table sur un gel, communiquer un arrêté concernant cela n’est plus nécessaire.

Ainsi, pour votre déclaration d’impôts de 2024 (sur vos revenus de 2023), vous avez les mêmes barèmes fixés sur vos revenus de 2022. La grande surprise !

Une déduction d’impôts moindre

Le gel est surprenant parce que le barème qui s’applique aux revenus du travail a lui augmenté de 4,8 %. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a confirmé que le barème pour les frais kilométriques resterait le même que l’année dernière.

Pour ceux qui utilisent leur voiture ou moto pour aller travailler presque tous les jours, c’est une nouvelle qui n’est pas très bonne. Cela veut dire que déclarer ses frais réels en 2024 ne sera pas aussi avantageux qu’avant.

En effet, après l’augmentation de 2022 qui avait rendu cette option plus intéressante, la réduction d’impôts est moindre, surtout face à la fluctuation de l’inflation.

Source : MoneyVox

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