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Le permis de conduire est un document indispensable pour pouvoir circuler librement sur les routes. Mais il n’est pas toujours facile à obtenir ni à adapter aux évolutions du marché automobile. C’est pourquoi le gouvernement français a décidé de mettre en place une série de changements.
Ces changements concernent notamment la formation, le passage du permis sur boîte automatique au permis sur boîte manuelle, et le financement du permis. Quels sont ces ajustements, et quels sont leurs impacts pour les conducteurs ?
Réforme du permis de conduire
Dès le 1ᵉʳ mars 2023, les automobilistes? qui ont passé leur permis BEA, pourront se former à la conduite sur boîte manuelle, ou permis B. Et ce, sans attendre trois mois. Ce délai, considéré comme trop long et pénalisant, touche donc à sa fin.
Les conducteurs pourront ainsi suivre une formation de 7 heures dès qu’ils auront décroché leur permis de conduire B78, qui remplace le BEA. Cette réforme a pour objectif de faciliter l’accès à la conduite pour les personnes qui ont choisi la boîte automatique. Un modèle qui est d’ailleurs de plus en plus répandu sur le marché automobile.
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Elle leur permettra également de bénéficier des avantages de la boîte manuelle. Par exemple, la maîtrise du régime moteur, la réduction de la consommation de carburant ou la possibilité de conduire tous types de véhicules.
Une harmonisation avec les normes européennes
Jusqu’ici, les conducteurs qui voulaient passer du permis de conduire sur boîte automatique au permis sur boîte manuelle devaient respecter un délai de passage de trois mois. Ce délai était censé permettre aux conducteurs de se familiariser avec la boîte automatique avant de s’initier à la boîte manuelle.
Mais ce délai représentait une contrainte inutile, qui limitait la mobilité et l’accès à l’emploi des conducteurs. De plus, il n’existait pas de justification pédagogique ou sécuritaire à ce délai. C’est pourquoi aucun pays européen n’a appliqué cette mesure.
La suppression de ce délai permet donc d’harmoniser les règles du permis de conduire avec celles de nos voisins. Cela va favoriser la circulation des conducteurs au sein de l’Union européenne.
Une formation sur simulateur renforcée
Les candidats au permis de conduire BEA n’auront donc plus à attendre trois mois pour passer le permis B. Cette réforme vise à simplifier et à moderniser l’apprentissage de la conduite, en s’adaptant aux besoins et aux préférences des conducteurs.Elle devrait aussi favoriser l’essor des véhicules électriques et hybrides, qui sont majoritairement équipés de boîtes automatiques.
La réforme, qui vise à encourager la mobilité des conducteurs, s’accompagne d’un renforcement de la formation sur simulateur. Grâce à la réforme, elle passe de une à deux heures.
La formation sur simulateur permet aux apprentis de se familiariser avec les différentes situations de conduite, avant de se lancer sur la route. Elle facilite notamment la transition entre les deux types de transmission. Cela répond aussi à la demande croissante pour le permis sur boîte automatique. Une tendance portée par la transition énergétique et le développement des voitures électriques.
Un soutien financier pour le permis de conduire
Le gouvernement a aussi annoncé une prise en charge financière de 10 % des formations au permis via le compte de formation CPF. Cette initiative vise à rendre l’accès à la formation plus abordable. L’objectif est en fait d’inciter un plus grand nombre de citoyens à se former à la conduite.
Le permis de conduire est en effet un atout majeur pour l’insertion professionnelle et sociale. Plus particulièrement pour les jeunes et les personnes en situation de précarité. Il représente aussi un facteur de liberté et d’autonomie pour les conducteurs. En effet, ils peuvent désormais se déplacer plus facilement et plus largement.