Montrer le sommaire Cacher le sommaire
La retraite est souvent synonyme de repos. Pourtant, pour beaucoup, elle devient source d’inquiétude financière. En France, le niveau de vie des retraités est plus incertain que jamais. Bien que les cotisations régulières puissent aider, elles s’avèrent souvent insuffisantes pour couvrir tous les besoins. Cela pousse alors certains à se tourner vers d’autres options de placement.
Mais attention : certaines erreurs apparemment anodines peuvent nuire réellement à votre tranquillité future. Voici quatre erreurs à éviter pour optimiser vos finances à la retraite.
Une préparation tardive de la retraite
Attendre pour se préoccuper de sa retraite est l’une des erreurs les plus fréquentes. En effet, nombreux sont ceux qui repoussent les décisions de placement. Souvent, ils pensent qu’il est « trop tôt » ou que les cotisations à la caisse de retraite suffiront.
En réalité, pour bien profiter de la magie des intérêts composés, il vaut mieux commencer à épargner dès ses premières années actives. Que ce soit via un plan d’épargne retraite ou des placements dans l’immobilier. Plus tôt vous commencerez, plus le rendement sera optimal.
À voir Retraites : quelle augmentation des pensions ce 1er janvier 2025 ?
Passé un certain âge, le temps joue en votre défaveur. Alors là, il devient difficile de rattraper le retard accumulé. N’attendez pas l’âge de 50 ans pour penser à investir ! La régularité, même avec des montants modestes, est la clé pour vivre de vieux jours sereins.
Une confiance aveugle au système de retraite
Le système de retraite en France est complexe et souvent ardu à saisir. Avec ses 42 régimes différents et un déséquilibre croissant entre les actifs et les retraités, la pérennité de ce modèle se trouve régulièrement remise en question.
Ce contexte fait qu’il devient risqué de compter uniquement sur sa pension. Par ailleurs, les pensions de retraite ne suivent pas toujours l’évolution du coût de la vie.
Pour assurer votre sécurité financière, diversifiez vos sources de revenus. L’immobilier, les actions et même les placements d’épargne personnelle constituent notamment des compléments solides. Si la pension versée ne suffit pas, ces autres placements vous permettront ainsi de maintenir votre niveau de vie.
Entre retraites et placements
« Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier », dit le proverbe. Et il s’applique parfaitement à la préparation de la retraite.
À voir Grosse surprise pour les retraités, ces pensions seront versées plus tôt en décembre
Certains investisseurs, séduits par un produit d’épargne particulier, se concentrent exclusivement sur celui-ci, négligeant les autres options. Or, diversifier ses placements est essentiel pour se prémunir contre les fluctuations des marchés et assurer une croissance stable de son capital.
Pensez alors à combiner différents produits, comme un Plan d’Épargne en Actions (PEA), de l’immobilier locatif via des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), ou encore une assurance-vie. Cette diversification offre une répartition équilibrée des risques et permet d’accéder à des rendements plus réguliers.
N’oubliez pas que certains placements, comme l’immobilier, résistent mieux à l’inflation. Ce qui en fait donc des alliés précieux pour garantir votre pouvoir d’achat une fois à la retraite.
Sous-estimer les frais de gestion
Les retraités ont tendance à négliger les frais de gestion. Pourtant, ils peuvent sérieusement affecter la rentabilité de vos placements à long terme.
Parfois bien cachés, les frais de gestion viennent réduire les gains potentiels de façon non négligeable. Que ce soit pour un PEA, une assurance-vie, ou un contrat de SCPI. C’est pourquoi il est crucial de bien comparer les options avant de choisir un placement. Pour ce faire, vous devez vous renseigner précisément sur les frais et négocier quand cela est possible.
Une petite différence de frais peut faire une grande différence sur plusieurs années. Par exemple, un taux de frais de gestion de 1 % au lieu de 0,5 % peut coûter plusieurs centaines d’euros à terme.