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La sécurité routière n’est pas seulement une question de comportement au volant ou de respect des limitations de vitesse. Elle dépend aussi de l’attention que les automobilistes portent à l’entretien de leur véhicule.
Malheureusement, la rigueur nécessaire à cet entretien se trouve parfois reléguée au second plan. Ce qui entraîne alors des conséquences graves, tant sur le plan personnel que légal.
Des automobilistes tenus par le Code de la route
Les automobilistes en France sont bien conscients de l’obligation de bien se conformer au Code de la route. Ce recueil de règles, riche de plusieurs centaines de dispositions, existe dans le but premier d’assurer la sécurité de chacun sur les voies publiques.
Le non-respect de ces directives peut entraîner des sanctions financières. Il arrive cependant que des automobilistes, souvent par ignorance, enfreignent ces normes. Il est donc essentiel de s’imprégner de ces règlements pour éviter de se voir infliger des amendes salées.
La règle que nous abordons aujourd’hui semble relever du bon sens. Pourtant, elle se trouve parfois négligée par certains automobilistes qui, malgré cela, décident de prendre le volant. Cette infraction est passible d’amende dans tous les coins du globe.
Des règles différentes selon le pays
À travers le monde, la réglementation concernant l’état des essuie glaces est loin d’être uniforme. En effet, elle peut différer d’une municipalité à une autre, et plus encore entre les pays.
Cependant, une constante demeure. Dans la plupart des nations, le fait de circuler avec des essuie glaces défaillants ou inefficaces est passible d’une contravention.
Cet éventail de règles a un objectif commun : la préservation de la sécurité sur les routes. Ces équipements assurent une visibilité sans faille aux automobilistes. Ce qui est crucial, notamment lors de conditions météo adverses.
Au Canada, par exemple, chaque province dicte ses propres exigences quant à l’utilisation d’essuie glaces fonctionnels. Les sanctions, quant à elles, sont variables pour les contrevenants. En Australie, les différents États imposent un entretien rigoureux de ces dispositifs, sous peine d’amendes et de points de pénalité sur le permis de conduire.
Aux États-Unis, la législation est plutôt intransigeante. En effet, les automobilistes ne doivent pas prendre le volant avec des essuie glaces hors service ou défectueux, et ce, dans l’ensemble des États. Les sanctions fluctuent, mais incluent souvent des amendes et des contraventions.
Le Royaume-Uni n’est pas en reste avec ses règles strictes concernant l’entretien des véhicules. Y conduire avec des essuie glaces non opérationnels peut aussi se solder par des amendes et des retraits de points sur le permis.
Quant à l’Union européenne, elle exige que les véhicules comportent des essuie glaces en parfait état.
Cet entretien qui incombe aux automobilistes
L’importance de maintenir en état les essuie glaces est indéniable. Pourtant, force est de constater que de nombreux automobilistes omettent cette vérification. En négligeant cet aspect, ils s’exposent à des dangers inutiles.
De plus, cette négligence vaut une contravention de troisième classe. L’amende s’élève à 68 euros, susceptible d’être réduite à 45 euros en cas de paiement anticipé.
Afin de minimiser les risques d’accident, on recommande vivement aux automobilistes de procéder à un contrôle régulier de leurs essuie glaces. Il ne s’agit pas seulement de vérifier leur fonctionnement. Cela consiste aussi à détecter tout signe d’usure et de nettoyer fréquemment les lames.
Dans les régions sujettes aux hivers rigoureux, il faudra même privilégier l’installation de balais adaptés à ces conditions climatiques.
