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La faillite d’une banque, bien que rare, reste un scénario possible dans un environnement financier en constante évolution. Cette perspective soulève des inquiétudes légitimes pour les clients, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Pourtant, il existe des mécanismes solides pour protéger vos économies. Vous pourrez ainsi garantir leur sécurité, même dans les situations les plus imprévues.
Ce filet de sécurité auprès des banques
Face à une faillite bancaire, le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) intervient pour protéger votre argent. Ce dispositif couvre les dépôts jusqu’à 100 000 euros par client et par établissement. Qu’il s’agisse de comptes courants, d’épargnes non réglementées ou de certains produits financiers comme le Plan d’Épargne Logement (PEL) ou le Plan d’Épargne en Actions (PEA).
Les livrets réglementés bénéficient quant à eux d’une garantie assurée par l’État, également plafonnée à 100 000 euros. Vous n’avez donc rien à craindre pour vos Livret A ou Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Dans des circonstances particulières, comme une vente immobilière, une succession ou le versement d’indemnités importantes, la loi prévoit une protection renforcée pouvant atteindre 500 000 euros. Cette garantie temporaire s’applique pendant trois mois, offrant ainsi un délai suffisant pour sécuriser vos fonds. Les sommes liées à des réparations de dommages corporels échappent même à tout plafond, garantissant une couverture complète.
Anticiper les problèmes de votre banque
Même si le système financier offre des garanties robustes, votre vigilance reste indispensable. Les récentes difficultés rencontrées par Ma French Bank, par exemple, montrent que même les établissements modernes et innovants peuvent connaître des échecs. Ses 675 000 clients disposant d’un délai pour transférer leurs fonds, mais cette situation illustre parfaitement l’importance d’être proactif.
Anticiper les problèmes potentiels de votre banque reste essentiel. Il est important de suivre l’évolution de sa situation financière. Pour cela, prêter attention aux rapports publics ou aux annonces susceptibles de révéler des difficultés vous aidera.
Lorsque des signaux d’alerte se manifestent, il peut être judicieux d’évaluer d’autres options. Par exemple, lors d’une restructuration importante ou de changements fréquents dans les conditions d’utilisation des services.
Répartir vos fonds entre plusieurs établissements est également une stratégie efficace pour limiter les risques. En diversifiant vos placements, vous augmentez en effet la part de vos économies couvertes par les garanties légales. Vous réduisez ainsi votre exposition à un éventuel effondrement financier.
Aussi, choisir des institutions bancaires réputées pour leur solidité est un moyen de se prémunir contre les mauvaises surprises.
Que faire en cas de faillite bancaire ?
Lorsque votre banque déclare faillite, le processus de récupération de vos fonds est bien encadré. L’établissement procède d’abord à un arrêté des comptes pour déterminer le montant de vos avoirs.
Ces informations sont ensuite transmises au FGDR, qui ouvre un Espace Sécurisé d’Indemnisation (ESI) dans un délai maximal de sept jours ouvrables. Vous recevez alors un courrier contenant le détail des comptes couverts, d’éventuelles exclusions et le montant exact de votre indemnisation.
Pour récupérer vos fonds, il suffit de vous connecter à cet espace sécurisé, puis de choisir le mode de règlement qui vous convient. Après cela, vous verrez vos avoirs transférés vers un nouveau compte bancaire. Ce mécanisme garantit en fait que vous ne finissez pas sans ressources pendant une période prolongée.