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Nouveaux prix de consultations chez le médecin : ces changements que vous devez prévoir

Les tarifs de consultation chez le médecin vont connaître un changement. Voici les nouveaux prix pour éviter les surprises à la caisse.

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Quand la santé vacille, consulter un médecin devient une priorité. Que ce soit pour un contrôle ou un mal de tête persistant, prendre soin de soi reste essentiel. Pourtant, une nouvelle réalité s’impose : les prix des consultations médicales vont bientôt changer.

Selon MoneyVox, ces ajustements pourraient affecter votre budget santé. Mais que faut-il vraiment attendre de ces modifications ? Voici ce que vous devez savoir pour anticiper ces évolutions.

Consulter un médecin bientôt plus coûteux

Aller chez le médecin, c’est un passage obligé pour tous. Que ce soit pour une grippe, un vaccin, ou un suivi médical, personne n’est à l’abri d’un pépin de santé. Consulter à temps peut faire la différence entre une guérison rapide et une situation qui s’aggrave. Mais voilà, cette nécessité devient de plus en plus coûteuse.

Les tarifs des consultations médicales vont augmenter prochainement. Cette mesure est loin d’être une décision hâtive. En effet, elle naît de nombreux mois de négociation avec les syndicats de médecins libéraux. D’ailleurs, la Cnam l’avait déjà annoncé dès mai.

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Toutefois, cette mesure risque de peser sur le portefeuille des Français. Avec des frais de santé déjà élevés, cette hausse s’ajoute à une liste de dépenses qui ne cesse de s’allonger.

De nouveaux tarifs pour se rendre chez le médecin

Préparez-vous à des consultations plus onéreuses chez le médecin. Ces augmentations concernent aussi bien les généralistes que les spécialistes, et elles risquent d’alourdir vos dépenses pour la santé.

Se rendre chez un médecin généraliste vous coûtera désormais 30 euros, contre 26,50 euros actuellement. Les tarifs grimpent davantage pour les spécialistes. Par exemple, consulter un pédiatre pour un enfant de moins de deux ans coûtera 39 euros, et atteindra 40 euros en juillet 2025.

Par ailleurs, vous devrez débourser 37 euros pour une consultation coordonnée avec un gynécologue, au lieu de 33,50 euros. Pour les rendez-vous en psychiatrie, neurologie ou neuropsychiatrie, le tarif atteindra 55 euros, contre 51,70 euros aujourd’hui.

Mais quand s’appliqueront ces nouveaux tarifs ? Dans quelques semaines. En effet, dès le 22 décembre, ils entreront en vigueur pour une durée de cinq ans.

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Et ce n’est pas tout !

Comme le dit le dicton, une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule. Alors que les tarifs des consultations chez un médecin augmentent, une autre décision risque de ne pas passer inaperçue.

Lundi 18 novembre, la ministre de la Santé a annoncé une baisse du remboursement des consultations par l’Assurance maladie. Si le taux de prise en charge est aujourd’hui de 70 %, préparez-vous à un ajustement à 65 %.

Concrètement, cette baisse signifie une augmentation directe de votre reste à charge. Que ce soit pour une visite chez un médecin généraliste ou un spécialiste, les patients paieront davantage de leur poche.

Les perdants dans cette réforme ?

Cette réforme frappe particulièrement 5 % des Français, soit environ 3 millions de personnes. Ce sont notamment celles sans complémentaire santé. Sans cette couverture, elles doivent assumer l’intégralité du reste à charge après le remboursement de l’Assurance maladie.

Rappelons que les complémentaires Santé jouent un rôle crucial en couvrant cette partie restante. Cela permet ainsi de réduire la facture pour le patient. Cependant, même ceux bénéficiant de cette couverture ne se trouvent pas totalement épargnés. L’impact de l’augmentation des tarifs se fera sentir sur le long terme.

Les complémentaires répercuteront sans doute cette hausse sur les cotisations, comme le souligne MoneyVox. En plus, les assurés devront faire face à des augmentations de leurs primes. Ces dernières pourraient grimper entre 4,5 % et 9,5 % dès l’an prochain.

En somme, personne ne pourra vraiment éviter les conséquences de cette hausse des tarifs des consultations chez le médecin. Couverts par une complémentaire ou non, les Français devront mettre la main à la poche pour faire face à ces nouveaux coûts.

Source : MoneyVox

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