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Les conducteurs et les places de parking, une histoire pas trop rose et souvent loin des règles ! En effet, ce duo évoque souvent des scènes de frustration, de stress, et parfois même des infractions.
Trouver une place libre relève parfois d’une quête épique, surtout dans les grandes villes où chaque mètre carré semble disputé. Mais au-delà de l’énervement, se garer soulève aussi des questions de réglementation. Entre manque de civisme et infractions involontaires, le fait de se garer dans cette place vaut 135 euros d’amende pour certains conducteurs.
Des conducteurs face à une pénurie de places
Dans certaines zones, les places de stationnement se font rares. Les conducteurs tournent parfois des dizaines de minutes, espérant l’apparition miraculeuse d’un espace libre. Cet enjeu dépasse la simple organisation personnelle. Il reflète aussi une réalité : le manque de stationnement adapté à une population toujours plus motorisée.
En plus de la pénurie, d’autres conducteurs viennent compliquer la situation. Stationnements en double file, empiètements sur des zones interdites…
Certains conducteurs, pressés ou désinvoltes, négligent les règles de stationnement. Pourtant, le Code de la route encadre strictement ce sujet pour assurer sécurité et équité. Une borne incendie ou un trottoir : chaque espace a une utilité précise. Il en est de même pour les places réservées aux personnes handicapées.
Des places de parking réservées
Se garer sur une place réservée aux personnes handicapées peut sembler tentant. Surtout quand la place est vide et que le conducteur ne compte s’y attarder que quelques minutes. Mais attention, cette « petite » infraction a des conséquences bien plus sérieuses qu’il n’y paraît.
Les places de stationnement dédiées aux personnes handicapées ne sont pas un luxe. Elles sont essentielles pour ceux qui en ont vraiment besoin.
Seuls les conducteurs titulaires d’une carte mobilité inclusion pour le stationnement (CMI-s) peuvent utiliser ces lieux. Ce sésame leur permet en fait de se garer gratuitement et sans limites de temps, que ce soit sur une place réservée ou non. Mais il faut que la carte soit bien visible sur le pare-brise du véhicule.
Cette carte s’adresse aux personnes ayant un handicap important, limitant leur capacité à se déplacer à pied. Elle peut également concerner les individus inscrits dans les groupes 1 ou 2 de la grille Aggir (grille d’autonomie des personnes âgées).
Les conducteurs qui bénéficient de cette carte doivent pouvoir justifier d’une mobilité réduite. Il en va de même pour les anciens combattants qui, eux aussi, peuvent obtenir la carte européenne de stationnement (CES).
135 euros d’amende pour les conducteurs
Certains conducteurs, sans carte de stationnement pour personnes handicapées, se garent pourtant sur des places réservées. Mais attention, cette pratique n’est pas sans conséquences ! En effet, l’article R417-11 du Code de la route stipule clairement qu’un stationnement sur une place dédiée aux personnes handicapées, sans la carte mobilité inclusion (CMI), représente un « stationnement gênant ».
Et le moins que nous puissions dire, c’est que cette infraction coûte cher. Le contrevenant risque une contravention de quatrième classe, soit une amende de 135 euros.
Mais ce n’est pas tout : dans certains cas, la voiture risque une immobilisation et la fourrière. Heureusement pour les conducteurs imprudents, cette infraction n’entraîne pas de retrait de points de permis. Néanmoins, l’amendement reste bien présent.
Alors, évitez ces désagréments et faites preuve de respect envers ceux qui en ont besoin. Ne vous garez jamais sur ces places réservées sans avoir le droit de le faire.