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Une déclaration survient après une semaine marquée par les trois jours les plus chauds de l’histoire, d’après les relevés de l’Organisation météo mondiale (OMM). Ces températures record mettent en lumière l’urgence climatique à laquelle notre planète se trouve confrontée.
« Des milliards de personnes sont plongées dans une véritable fournaise mondiale, avec des vagues de chaleur de plus en plus mortelles et des températures atteignant des sommets de 50 degrés Celsius », a alerté le Secrétaire général de l’ONU.
Une météo sans précédent
La canicule n’en finit plus et le mercure ne cesse de grimper. Fini le cycle climatique d’El Niño, ce phénomène météorologique qui augmentait les températures à l’échelle mondiale. Désormais, ce sont des vagues de chaleur plus intenses et fréquentes qui frappent la planète.
Des milliards de personnes souffrent de cette chaleur étouffante, de plus en plus longue et étendue. Le dimanche 21 juillet a marqué un nouveau sommet avec une température moyenne mondiale de 17,09 °C.
Mais ce record n’a pas tenu longtemps, puisqu’il a été battu dès le lendemain avec 17,16 °C. Le 23 juillet, la température moyenne mondiale a frôlé ce nouveau record avec 17,15 °C.
Ces données impressionnantes proviennent de la base ERA5, qui compile des relevés depuis 1940 grâce au service Copernicus Climate Change Service (C3S) de l’Union européenne. Ces trois jours entrent dans l’histoire de la météo mondiale, étant les plus chauds que le précédent record de 17,08 °C, enregistré le 6 juillet 2023.
Des zones inhabitables d’ici 2070
Selon un récent rapport de la NASA, relayé par tamateo.com, environ 70 % de la main-d’œuvre mondiale fait face à un risque élevé de chaleur extrême. Cela représente près de 2,4 milliards de personnes. Pire encore ! Cette crise climatique pourrait rendre certaines régions de la planète invivables d’ici 2070 en raison de la montée des températures.
Les zones particulièrement à risque face à cette météo incluent l’Asie du Sud, le Golfe Persique et la Mer Rouge. Certaines parties de la Chine, l’Asie du Sud-Est, ainsi que le centre et le nord-est du Brésil sont aussi de la liste. Les populations les plus vulnérables seront les premières à en souffrir.
Pour répondre à cette urgence climatique, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé une nouvelle initiative le 25 juillet. Il a réuni dix agences spécialisées pour collaborer sur cette problématique.
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Une nouvelle approche face à une météo extrême
Avec l’intensification des vagues de chaleur, il devient essentiel d’adopter des stratégies efficaces et proactives. La nouvelle approche mise en avant se focalise sur des actions concrètes pour protéger les plus vulnérables ainsi que les travailleurs.
L’approche de l’ONU consiste également à renforcer les communautés et les économies. Pour cela, elle s’oriente vers l’utilisation de données scientifiques pour anticiper et planifier des réponses efficaces. Il faudra aussi des infrastructures résilientes et des solutions innovantes minimisant l’impact économique et social.
Face à ces tendances météo dramatiques, la transition énergétique devient aussi primordiale. L’organisation pense alors réduire les combustibles fossiles et investir dans les énergies renouvelables. Cette stratégie a en fait pour but de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Adopter ces mesures est essentiel pour un avenir plus sûr et durable.