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Impôts : bonne nouvelle, ces 44 taxes risquent de disparaître

Le système des impôts va-t-il bientôt changer avec la suppression de plusieurs taxes ? C'est ce que préconise la Cour des comptes.

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Alors que la saison fiscale bat son plein, nous avons une possible bonne nouvelle concernant les impôts. Certaines taxes pourraient purement et simplement disparaître. En effet, ce n’est pas un simple cadeau que l’administration vous fait.

C’est la Cour des comptes qui préconise la suppression de plusieurs dizaines de taxes. Le but est simple : il faut simplifier le paysage fiscal et alléger la charge administrative. Cependant, vous vous en doutez, cette disparition n’entraînera pas un gros manque à gagner pour l’État. C’est justement pour cette raison que leur suppression est envisageable.

Impôts : la complexité du système fiscal en France

La fiscalité française se compose d’une multitude d’impôts : impôt sur le revenu, impôt sur la fortune immobilière, TVA, taxe foncière, cotisations sociales, etc.

Les impôts jouent évidemment un rôle très important dans la société. Ils permettent effectivement de financer l’ensemble des services publics (éducation, santé, infrastructures, sécurité).

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Cependant, force est de reconnaître que cette diversité engendre aussi une grande complexité, tant pour les contribuables que pour l’administration. Les contribuables perçoivent ces démarches comme fastidieuses, en particulier pour ceux qui redoutent la paperasse.

De nombreuses petites taxes peu rentables

La Cour des comptes souligne dans le rapport « Les taxes à faible rendement, une rationalisation à poursuivre (avril 2025) » la prolifération de ces taxes, notamment à destination des entreprises.

En 2024, elle en dénombrait 243, mais 177 d’entre elles n’avaient même pas généré de rendement avéré cette année-là. La gestion, le contrôle et la collecte de ces taxes mobilisent des ressources considérables, alors que leur contribution au budget de l’État reste marginale. Autrement dit, pour faire fonctionner des impôts, l’État mobilise des moyens, sans en récupérer autant qu’il l’espère.

En effet, la Cour des comptes vise 44 taxes pour suppression. Or, elles ne rapportent ensemble qu’environ 175 millions d’euros. Certes, ce montant, à première vue, n’est pas négligeable. Mais, en réalité, il est très faible à l’échelle des finances publiques françaises.

La suppression de différents impôts apparaît comme logique. Elle permettrait de simplifier les démarches administratives, de concentrer les efforts sur les impôts les plus productifs et d’offrir un système fiscal plus compréhensible.

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Un contexte budgétaire sous tension

Cette volonté de simplification intervient alors que la France fait face à une situation budgétaire délicate. Le déficit public se creuse depuis 2023, et la nécessité de redresser les finances publiques est désormais pressante.

La suppression de différents impôts permettrait aux entreprises de réaliser des économies. Concernant l’État, il s’agit surtout d’un gain d’efficacité, car les ressources libérées pourront être redéployées vers la gestion des impôts majeurs, dont le rendement est bien supérieur.

Pour autant, les citoyens espèrent que les pertes ne conduiront pas les pouvoirs publics à augmenter d’autres impôts plus rentables. La politique d’austérité étant toujours de mise, les contribuables craignent souvent le pire concernant l’imposition.

Rappelons effectivement que, selon un baromètre de la Cour des comptes, 63 % des Français estiment qu’ils paient trop d’impôts. 3 % d’entre eux, seulement, jugent qu’ils devraient en payer plus. Enfin, 63 % des sondés ne sont pas satisfaits concernant l’utilisation de l’argent public.

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