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Le combat contre les véhicules polluants continue en France. Les règles vont être plus drastiques pour les automobilistes. Et cette année, le changement a commencé depuis le 1er mars. Deux tiers des voitures neuves sont concernées par cette mesure.
Pour orienter les automobilistes vers une mobilité plus verte
Les véhicules qui circulent sur nos routes sont de grands pollueurs. Il faut donc une mesure qui incite les automobilistes à acheter des modèles plus respectueux de la planète. D’où le malus écologique, une taxe qui s’applique à l’achat d’un véhicule neuf.
Le montant à payer dépend notamment du C02 que le véhicule émet. Ainsi, plus il rejette de dioxyde de carbone, plus la note s’alourdit.
Le combat vers les véhicules plus propres ne date pas d’hier. Alors, au fil du temps, les seuils d’émission pour fixer la taxe continuent à baisser. Mais plus les seuils baissent, plus les prix grimpent. La liste des véhicules taxés s’allonge en même temps.
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En 2024, par exemple, la taxation s’appliquait dès 118 g/km. La facture pouvait même atteindre le plafond de 60 000 euros pour les modèles qui dépassent les 194 g/km.
En parallèle, une autre dépense s’impose aux automobilistes. Celle du malus au poids qui concerne les modèles qui qui pèsent au-delà de 1,6 tonne. En 2024, les acheteurs ont dû régler 10 euros supplémentaires par kilo.
À quels seuils les automobilistes devront-ils s’attendre ?
Désormais, les gros véhicules qui polluent ne sont plus les seules catégories auxquelles le malus écologique s’impose. En effet, il inclut tous les modèles. Que vous achetez de petites voitures diesel ou à essence. L’augmentation s’annonce brusque pour les plus polluants.
« La loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 (article 27) durcit le “malus CO2” au 1er mars 2025 : il s’applique dès 113 g/CO2/km. », annonce le site du Service public. Ainsi, la taxation commence à 113 g/km de CO2, contre 118 en 2024.
Les nouveaux montants en 2025
Même les petites voitures n’échappent pas au malus, confirme le site L’AUTOMOBILISTE. Si vous prévoyez d’acheter une Peugeot 2028, préparez-vous à une taxe de 150 euros. Une Renault Clio, quant à elle, vaudra 125 euros de malus.
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Puis, inutile de croire que les mini-citadines s’en sortent mieux ! Une Toyota Aygo encaisse 75 euros, comme le rapportent nos confrères. À ce rythme, difficile pour les automobilistes de passer entre les mailles du filet !
Pour les modèles thermiques haut de gamme, la facture va être salée à l’achat. En effet, le malus peut atteindre 70 000 euros (contre le plafond de 60 000 euros en 2024).
Le cas de la Renault Captur donne déjà une idée de l’évolution des prix dans les prochaines années. Pour ce modèle, la taxation est de 330 euros cette année, et bondira à 851 d’ici 2027.
Des solutions pour les automobilistes
L’enjeu principal de cette transition est, bien sûr, une mobilité plus verte. Mais en même temps, ce changement de seuils va permettre à l’État de combler son déficit budgétaire. Selon L’AUTOMOBILISTE, comme le nombre d’automobilistes impliqués augmente, la recette pourrait atteindre près de 810 millions d’euros en 2025.
La mesure devrait aussi pousser les acheteurs vers d’autres options. Comme l’achat de voitures d’occasion. En effet, aucun malus ne s’applique aux véhicules de seconde main. Sauf ceux en provenance de l’étranger.
Enfin, il y a les modèles hybrides ou électriques. Ils sont non seulement plus économiques, mais aussi moins nocifs pour l’environnement. Réfléchissez-y bien si vous avez prévu de vous acheter une nouvelle voiture !
