Vous êtes ici :   Accueil   >   Actualités   >   Ces retraités seront les grands perdants de la réforme, les Français concernés

Ces retraités seront les grands perdants de la réforme, les Français concernés

La réforme pour les retraités de l'année dernière n'a pas fait que des heureux. Certains seniors sont perdants. Les détails !

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Chaque année, les mécanismes de retraite subissent un réexamen. Le 1er septembre, le gouvernement a introduit plusieurs changements. Il y a eu de bonnes et de mauvaises nouvelles. Parmi les moins bonnes, certains futurs retraités ont plus à perdre que d’autres. En faites-vous partie ? Découvrez-le en lisant cet article.

Retraités : Un changement moins doux depuis la réforme

Depuis le 1er septembre, l’âge légal de départ à la retraite pour bénéficier d’une pension complète a changé. C’est le résultat d’un décret que les autorités ont pris le 1er avril 2023. L’objectif de cette mesure est de faire passer l’âge de 62 à 64 ans d’ici 2030. Mais son application se fera de manière progressive.

En effet, l’âge de départ des seniors va se voir majoré de 3 mois, au fur et à mesure des générations. Et avec cela, le nombre de trimestres de cotisation requise a aussi augmenté. Pour rappel, tous les travailleurs doivent remplir 43 années de cotisation. Ce qui compte à peu près 168 nombre de trimestre requis.

Les futurs retraités qui ont subi cette nouvelle règle sont ceux qui sont nés à partir du 1er septembre 1961. Ces derniers sont les grands perdants. En effet, après leur 62e anniversaire, ils ne pourront se reposer qu’en accomplissant 3 mois d’activité supplémentaires. Ils devront également verser 169 cotisations au lieu de 168.

Ces modifications vont également frapper d’autres générations. Les futurs retraités nés en 1962 devront travailler 6 mois de plus après leur 62e anniversaire. Ceux nés en 1963 devront attendre 9 mois après leur 62e anniversaire. Et ainsi de suite jusqu’à ce que l’âge légal parvienne à 64 ans. Mais ils ne sont pas les seuls à en pâtir.

Autres personnes victimes de cette règle

Les futurs retraités nés le 1er septembre 1968 vont également subir les conséquences de cette règle. Ces personnes, qui auront 36 ans cette année, devaient prendre leur retraite en 2030, à l’âge de 62 ans. Mais d’ici là, la nouvelle règle prendra effet. Elles devront donc travailler 2 ans de plus et cotiser 172 trimestres avant de pouvoir partir à la retraite à taux plein.

Pour les personnes qui ont commencé à travailler très tôt, le droit à la retraite anticipée est encore valable. Ceux qui ont commencé à 18 ou 20 ans pourront toujours partir 2 ans plus tôt. Il en va de même pour ceux qui ont travaillé dès l’âge de 16 ans. Ils pourront partir 4 ans en avance. Néanmoins, la réforme des pensions exige que ces futurs retraités remplissent le nombre de trimestres nécessaire.

Mais désormais, en fonction du nouvel âge de départ légal. Ils sont soumis aux mêmes conditions que ceux nés le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1969. Ceux qui ont commencé à travailler normalement peuvent également prendre une retraite anticipée. Mais dans ce cas, il faut compter 2 ans avant la nouvelle date légale de départ à la retraite.

Les femmes font également partie des grandes perdantes de cette réforme. Il leur était auparavant difficile de satisfaire aux exigences minimales en matière de cotisations et de salaires. Elles gagnent en effet moins et les congés de maternité interrompent souvent leur carrière. Et avec cette réforme, et les changements qu’elle entraîne, les choses vont empirer.

Retraités : Autres changements de la réforme

La réforme des retraites de septembre 2023 a également entraîné la dissolution de 5 régimes spéciaux. Il s’agit de ceux des travailleurs de la RATP et des industries électriques et gazières (IEG). Mais aussi des salariés de la Banque de France, ainsi que des clercs de notaire et des membres du CESE.

Les bénéficiaires de ces régimes spéciaux avant le 1er septembre 2023 pourront toujours en profiter. Quant aux nouveaux embauchés, ils basculent dès à présent dans le régime de base. Les salariés de la RATP, quant à eux, vont intégrer le régime de retraite complémentaire. Il en est de même pour les salariés des IEG, des offices notariaux et de la Banque de France.

Ces nouveaux travailleurs ne bénéficieront plus des avantages des anciens régimes. En d’autres termes, ils ne pourront plus devenir des retraités en avance. Par ailleurs, l’âge légal de la retraite pour les anciens embauchés sera progressivement réduit de 2 ans. De même leur durée de cotisation va s’allonger de 2 ans.

Vous aimez ? Partagez !