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Cette habitude quotidienne que tous les cyclistes ont alors qu’elle est totalement illégale

Il y a de ces habitudes que les cyclistes trouvent banales, pourtant, elles sont des plus dangereuses. Les amendes peuvent vite tomber.

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Casque sur la tête, jambes affûtées et guidon en main, chaque jour, des milliers de cyclistes traversent villes et campagnes. Mais derrière cette scène, un chiffre glace le sang. En effet, 222 cyclistes ont perdu la vie en 2024. C’est l’ONISR qui l’annonce. Ça représente 7 % de la mortalité routière.

Vu le danger, chaque coup de pédale devrait rimer avec sécurité. Pourtant, certaines habitudes, devenues normales pour beaucoup, enfreignent clairement le Code de la route. Elles mettent non seulement leur vie en danger, mais aussi celle des autres qui partagent le chemin avec eux.

Certains cyclistes prennent les règles à la légère

Le vélo prend de la place dans nos villes, et c’est tant mieux. Entre pistes cyclables, stationnements, zones de rencontre, les infrastructures évoluent. Mais les cyclistes doivent aussi s’adapter. Respecter le Code de la route, c’est se respecter soi-même. Ce n’est pas « être fliqué », c’est éviter une ambulance, une fracture, un appel tragique à une famille.

L’habitude illégale que tant de cyclistes partagent, c’est celle de croire qu’ils peuvent ignorer les règles sans conséquences. Pourtant, les chiffres de l’ONISR rappellent une réalité brutale. Plus de 200 décès en une année, c’est très grave.

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Ces infractions fréquemment commises

Ce n’est pas un secret. De nombreux cyclistes grillent les feux rouges, roulent sur les trottoirs ou prennent les sens interdits sans sourciller. Ces petits gestes du quotidien, faits souvent par automatisme ou par « praticité », sont pourtant illégaux et risqués.

Griller un feu rouge, par exemple, reste l’une des infractions les plus courantes, pouvons-nous lire dans les colonnes de L’AUTOMOBILISTE. Vous pensez gagner du temps. Pourtant, le prix à payer, c’est parfois une collision, un traumatisme crânien, ou pire.

En plus, il ne s’agit pas que de feux. Rouler en sens interdit, sans autorisation spécifique, s’apparente aussi à une prise de risque. Pourtant, dans bien des villes, les cyclistes contournent cette règle en pensant que « ce n’est pas bien grave ». Grave, ça l’est. L’amende atteint 135 euros, selon l’article R412-30 du Code de la route.

Un oubli très courant aussi chez les cyclistes

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les cyclistes représentent 16 % des blessés graves et 20 % des blessés avec séquelles. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont ni carrosserie ni airbag. Le moindre accrochage peut donc devenir dramatique.

Toutefois, une part non négligeable des accidents impliquant des cyclistes a lieu la nuit, souvent faute d’éclairage. Rouler sans lumière ? Ça contrevient à l’article R313-4 du Code de la route. Une simple LED manquante peut faire toute la différence entre être vu ou au pire percuté.

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Il y a aussi l’oubli de lever le bras pour signaler un changement de direction, rappelle L’AUTOMOBILISTE. Beaucoup l’oublient, pensant que ce n’est « pas très grave », la fameuse excuse. Pourtant, ça vaut 35 euros d’amende (article R412-10), et parfois une voiture qui ne freine pas à temps.

Les cyclistes doivent-ils revoir leur comportement ?

Le vélo a la cote, et c’est une bonne chose. Mais l’essor de cette mobilité douce doit aller de pair avec une prise de conscience par tous. Certains gestes du quotidien se sont installés sans que vous y prêtez attention. Par exemple téléphoner en pédalant ou porter des écouteurs.

Le Code de la route dans son article R412-6-1 est formel. L’usage d’écouteurs ou du téléphone est strictement interdit à vélo. Là encore, 135 euros d’amende, mais surtout un risque de ne pas entendre une voiture qui arrive, un klaxon, ou même un piéton.

Enfin, rouler sur les trottoirs, sauf pour les enfants de moins de huit ans, expose également les cyclistes à des sanctions. Ce geste vous expose à une amende forfaitaire de 135 euros par l’article R412-34. Plus encore, ça met les piétons en danger. En effet, sur le trottoir, tout peut vite arriver.

Imaginez une poussette, un enfant qui court et un vélo qui arrive trop vite. Et c’est le drame. Alors si vous roulez souvent à vélo, prenez bien garde.

Source : L’AUTOMOBILISTE

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