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La pension de retraite Agirc-Arrco est très importante pour venir compléter la pension de base. Depuis mars 2025, elle propose une évolution bienvenue pour de nombreux travailleurs qui travaillent moins de jours que le maximum prévu.
En effet, la circulaire Agirc-Arrco 2025-6-SG-DRJ permet désormais de renforcer les droits à la retraite complémentaire de ces salariés. Comment ? En leur permettant de cotiser sur la base d’un temps plein, même si leur rémunération dépasse le seuil de 1,7 Smic. Comme le soulignent nos confrères d’Ouest-France, un accord entre l’employeur et le salarié est nécessaire.
Retraite Agirc-Arrco : c’est quoi le forfait jour ?
Ces mots ne vous disent peut-être rien. Derrière le forfait jour, nous trouvons un mode d’organisation du temps de travail. Il concerne, en règle générale, les cadres et certains salariés autonomes.
Dans les faits, contrairement aux personnes qui comptent les heures, ces salariés ne se soumettent pas à un nombre d’heures hebdomadaires. Ce qui compte, c’est le nombre de jours durant lesquels ils travaillent chaque année. Généralement, le plafond est de 218 jours par an pour un temps plein.
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C’est un système avantageux pour les travailleurs. En effet, il permet d’adapter le temps de travail selon les besoins de l’entreprise. En outre, les employés profitent d’un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle.
Cependant, ce système a des conséquences concernant la retraite. En effet, les salariés cotisent moins, puisque le calcul de la pension Agirc-Arrco se fait au prorata du temps travaillé. Ainsi, puisqu’ils cotisent moins, ils accumulent moins de points de retraite.
Une évolution réglementaire bienvenue
Nous avons une bonne nouvelle pour les salariés concernant leur future retraite complémentaire Agirc-Arrco. Les règles évoluent effectivement. Jusqu’à présent, certains salariés pouvaient cotiser sur la base d’un salaire à taux plein. Mais il fallait remplir des conditions.
Comme le souligne Ouest-France, seuls « ceux qui bénéficiaient déjà du maintien de leurs cotisations sur la base d’un temps plein auprès du régime de base » étaient concernés. En outre, l’article L.241-3-1 du Code de la Sécurité sociale excluait les salariés qui gagnaient plus que 1,7 Smic (3 063,06 € bruts au 1er janvier 2025).
Désormais, même s’ils travaillent moins de jours et même si leur salaire dépasse ce plafond, les salariés peuvent cotiser à la retraite Agirc-Arrco sur la base d’un temps plein. De ce fait, ils acquièrent des points de retraite complémentaire comme s’ils étaient à temps plein, dans la limite de huit plafonds de Sécurité sociale (PASS).
Une évolution importante pour les salariés
Notons toutefois une condition indispensable pour en profiter. En effet, il faut un accord écrit, daté et signé entre le salarié et l’employeur pour bénéficier de ce dispositif.
L’équité est donc totale entre tous les salariés. Même si vous n’êtes pas éligible à ce dispositif pour la retraite de base, l’Agirc-Arrco le permet désormais. Ainsi, les personnes qui, pour des raisons personnelles, par exemple, choisissent un forfait jour réduit peuvent cotiser à taux plein pour la retraite complémentaire.
Cette évolution est une solution contre la perte de droits à la retraite complémentaire, surtout pour les cadres ou les salariés expérimentés. Bien souvent, leur rémunération dépasse effectivement 1,7 Smic.
Source : Ouest-France
