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Chaque année, les pensions de retraite de l’Agirc-Arrco profitent d’une revalorisation. Cependant, cette dernière ne prend pas place au même moment que les pensions de base. En effet, c’est en novembre que les montants s’ajustent (et non en janvier).
Cette année, la hausse, certes modeste par rapport à l’année précédente, marque un soutien financier précieux pour des millions de retraités. Mais qui sont les principaux bénéficiaires de cette mesure, et comment cette hausse impacte-t-elle leur quotidien ? Comment expliquer que, cette année, la revalorisation est moins intéressante qu’en 2023 ?
Retraites complémentaires : une revalorisation pour protéger les seniors
L’Agirc-Arrco ajuste chaque année les pensions de retraite complémentaire afin de compenser l’impact de l’inflation. Il faut l’envisager comme un bouclier que possèdent les seniors. Plus l’inflation est importante, plus la revalorisation l’est en retour.
Alors, et c’est logique, la revalorisation pour l’année 2024 est bien plus modeste que l’année dernière. En 2023, les retraités profitaient d’une augmentation de 4,9 %. En 2024, ils devront se contenter d’un pourcentage moins important, puisqu’il est de 1,6 %.
Cette baisse significative reflète le ralentissement de l’inflation. Pour autant, comme les prix continuent d’augmenter (certes, moins rapidement), cette revalorisation s’impose encore une fois.
Concrètement, pour une pension complémentaire moyenne de 1 000 € par mois, cette augmentation se traduit par un gain de 16 € mensuels, soit 192 € sur l’année. La mesure est effective depuis novembre 2024 pour les retraités de l’Agirc-Arrco.
Un impact financier à la fois modeste et important
Pour les 13,5 millions de retraités affiliés à l’Agirc-Arrco, cette revalorisation représente un soutien important face à la hausse des prix, bien que son ampleur soit moindre qu’en 2023. Chaque année, ils y ont tous droit, sans aucune distinction de revenus.
Envisagez cette revalorisation comme celle de la pension de base. Une nouvelle fois, la loi exclut les montants que vous touchez tous les mois. Tous les retraités profitent de la même revalorisation.
Cette année, en revanche, fait exception à la règle. En effet, ce sont les retraités les plus modestes qui profiteront exceptionnellement de deux revalorisations. Une première en janvier, et une autre en juillet. Mais la hausse sera relative, 0,9 % à chaque fois (avec une inflation à 1,8 %).
À voir Retraites : quelle augmentation au 1er janvier finalement prévue après la censure ?
Des stratégies pour optimiser la revalorisation
Pour maximiser l’effet de cette hausse, il est possible d’adopter plusieurs stratégies financières. D’abord, si vous le pouvez, épargnez l’argent que vous recevez en plus. Prévoyez, par exemple, un compte d’épargne de secours pour les imprévus.
Vous pouvez également investir cet argent sur le long terme. Des leviers comme l’assurance-vie ou les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) offrent un bon compromis entre sécurité et rendement.
Bien sûr, cette revalorisation vise à protéger votre pouvoir d’achat. Alors, il faut aussi se faire plaisir. Nous invitons les retraités à planifier et à étudier leur budget. C’est indispensable, selon le montant, évidemment, pour faire des activités ou avoir des projets.
Le but de cette revalorisation est de vous permettre de ne pas souffrir de l’inflation. Les retraités doivent pouvoir continuer à vivre confortablement sans souffrir de la hausse des prix. À vous de voir comment vous souhaitez dépenser le surplus que vous percevez chaque année.