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La magie de Noël approche à grands pas, cette période tant attendue où les foyers se plongent dans les préparatifs et, bien souvent, dans des dépenses importantes. Mais avant de sortir les guirlandes et les cadeaux, un prélèvement incontournable viendra frapper à la porte de millions de Français.
Alors, comment anticiper cette échéance sans compromettre votre budget pour les fêtes de fin d’année ? De quel prélèvement parlons-nous exactement ? Nous vous expliquons tout.
Ce règlement sur plusieurs échéances
Connaissez-vous le prélèvement à la source ? Ce dispositif, instauré pour simplifier le paiement de l’impôt, déduit directement chaque mois la somme due sur vos revenus. Concrètement, l’impôt se trouve directement retenu sur votre fiche de paie. L’avantage est qu’il supprime le décalage d’un an et répartit le paiement sur douze mois.
Pratique, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas tout : le montant s’ajuste automatiquement en fonction de vos revenus. Cette solution permet donc une meilleure adaptation à votre situation financière. Cependant, il arrive que le total des prélèvements effectués ne suffise pas à couvrir l’impôt dû.
Dans ce cas, une régularisation est nécessaire. Ceux dont le « reste à payer » est inférieur à 300 euros ont déjà soldé leur dû en une fois, dès septembre. Mais pour les montants supérieurs à 300 euros : le règlement s’effectue en plusieurs échéances.
Deux échéances restantes
En 2024, le calendrier des prélèvements s’échelonne sur plusieurs mois. Le premier prélèvement a été effectué en septembre, suivi de la deuxième échéance en octobre. Désormais, le troisième prélèvement approche à grands pas et aura lieu le 25 novembre.
Enfin, pour clore l’année en toute sérénité, la dernière échéance est fixée au 27 décembre. Ces dates sont essentielles pour anticiper vos paiements et éviter toute surprise financière en fin d’année.
Et si le prélèvement échoue ?
Les contribuables concernés doivent s’assurer du bon déroulement de leur prélèvement. Ainsi, une vérification simple, mais cruciale. Assurez-vous que votre compte bancaire soit suffisamment approvisionné la veille de la date prévue.
Si le prélèvement échoue, les conséquences ne se font pas attendre. L’administration fiscale précise qu’il n’y aura pas de nouvelle tentative. Cette erreur se traduit directement en un retard de paiement, entraînant alors des pénalités.
À voir Impôt sur le revenu : ce prélèvement automatique à ne surtout pas oublier ce 25 novembre
Concrètement, l’échéance impayée se verra majorée pour retard, conformément à l’article 1730 du Code Général des Impôts (CGI). De plus, il ne sera pas possible de régulariser la somme via un télépaiement pour cette échéance rejetée.
Et ce n’est pas tout : en plus de la sanction fiscale, votre banque appliquera des frais pour ce rejet, ajoutant une charge supplémentaire à votre budget.
Un prélèvement moyen de 532 euros
D’après les estimations de Capital, le prélèvement attendu le 25 novembre s’élèvera, en moyenne, à 532 euros. Ce chiffre peut toutefois varier selon le montant du reste à payer de chaque contribuable. Pour éviter tout problème, vérifiez dès maintenant vos informations bancaires sur votre espace fiscal en ligne.
En cas de changement de situation (nouveau compte bancaire, clôture d’un ancien compte, etc.), pensez à mettre à jour ces données sans attendre. Si les informations bancaires communiquées au fisc sont incorrectes ou obsolètes, le prélèvement risque aussi d’échouer. Cela entraînera par conséquent une majoration de 10 % pour retard de paiement.
Une simple vérification peut donc vous épargner bien des tracas et des frais inutiles !