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Les progrès technologiques sont très utiles pour les automobilistes. Ils permettent de conduire des voitures de plus en plus performantes. De quoi renforcer la sécurité sur les routes. En France, une avancée déjà présente depuis des années à l’étranger commence à gagner en popularité.
En effet, les conducteurs installent de plus en plus des dashcams. Il s’agit de petites caméras qui se trouvent sur le tableau de bord. Elles permettent de filmer la route et peuvent alors fournir des preuves précieuses en cas d’incident. Pour éviter les arnaques des faux accidents, par exemple, elles sont très utiles. Mais que dit la loi concernant leur utilisation ?
Automobiliste : un cadre à respecter obligatoirement
L’utilisation de dashcams connaît un essor croissant, et de nombreux automobilistes choisissent d’installer ces caméras pour capturer en temps réel la circulation depuis leur point de vue. Ces enregistrements peuvent se révéler extrêmement utiles en cas d’accident. En effet, ils permettent de fournir des éléments supplémentaires aux assureurs et aux forces de l’ordre pour clarifier les circonstances d’un sinistre.
Toutefois, il est important de souligner que ces vidéos ne remplacent pas le traditionnel constat à l’amiable, qui reste indispensable pour déclarer un accident. En revanche, les images peuvent être sollicitées pour compléter une enquête ou renforcer un dossier d’assurance.
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Outre leur fonction principale de témoins des accidents, les dashcams peuvent également dissuader d’éventuels malfaiteurs de s’en prendre au véhicule. Le simple fait de savoir qu’un véhicule enregistre une vidéo pourrait éloigner les voleurs ou les personnes malintentionnées.
Par exemple, certaines personnes se jettent volontairement sur des véhicules en route. Ils espèrent récupérer une belle somme de l’assurance. Avec une vidéo, leur stratégie tombe à l’eau. Mais malgré leurs avantages, l’installation de ces caméras soulève des questions sur la légalité de leur utilisation par les automobilistes.
Que dit la législation française sur les dashcams ?
En France, la loi permet de filmer un lieu public à partir d’un espace privé, comme une voiture. Par conséquent, les automobilistes ont le droit d’utiliser un dashcam. Du moins, tant qu’une législation spécifique n’entre en jeu à leur sujet. Cependant, des règles strictes encadrent l’utilisation des images que les automobilistes capturent.
Il est, par exemple, interdit de conserver les vidéos trop longtemps, afin de respecter la vie privée des autres usagers de la route. La plupart des dashcams suppriment donc automatiquement les fichiers après une certaine période.
En outre, si vous envisagez de partager ces images, notamment sur les réseaux sociaux, vous devez flouter les éléments permettant d’identifier les personnes ou véhicules (plaques d’immatriculation, visages, voix, etc.). Ne faites surtout pas l’erreur de ne pas respecter ces règles. Sinon, vous vous exposez à une peine qui peut aller jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende, conformément à l’article 226-1 du Code pénal.
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Les automobilistes doivent respecter les lois locales
En cas d’accident, il est essentiel d’informer l’autre conducteur de la présence de la dashcam dans votre véhicule. Cela garantit la transparence et permet de prévenir tout malentendu sur l’utilisation des images enregistrées.
En outre, si la loi française autorise les automobilistes à installer un dashcam, ce n’est pas le cas partout. Par exemple, en Autriche et au Luxembourg, l’utilisation de ces caméras est formellement interdite. Ainsi, si vous voyagez à l’étranger, il vaut mieux vérifier la législation en vigueur et, au besoin, désactiver ou retirer la dashcam de votre véhicule.
Source : Demotivateur