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Beaucoup entendent parler des conducteurs du dimanche, mais nous entendons moins de ceux des vacances. Pourtant, des statistiques s’étalent sur leurs pratiques et sur leurs mauvaises habitudes qui peuvent couter cher. Une d’entre elles interpelle particulièrement puisque 50 % des automobilistes la prennent comme une normalité. Pourquoi cette attitude et combien vaut-elle si les forces de l’ordre les attrapent ?
Des conducteurs pas tout à fait en vacances
Tout le monde attend le moment de partir en vacances avec hâte. Tous trépignent d’impatience sauf les conducteurs qui ne se sentent pas encore tout à fait en vacances. En effet, ils possèdent la lourde tâche de mener son petit monde à bon port.
Qu’il s’agisse de vacances en famille, entre amis ou en couple, le conducteur morfle sur la route des vacances. Voir tout le monde délassé dans la voiture n’aide pas toujours le conducteur. Il voudrait lui aussi se désaltérer, manger et se déchausser à sa guise, mais ne peut pas. À côté, la chaleur n’arrange pas les choses.
Le stress monte vite pour le conducteur qui doit s’occuper de plusieurs choses. Il doit gérer son énervement face aux bouchons et calculer le temps pour passer d’une étape à une autre. Les haltes pipi entrent aussi dans le programme parce qu’il ne peut pas s’arrêter n’importe où.
Une étude sur les conducteurs
L’été contribue au relâchement des conducteurs. En tout cas, une étude s’est particulièrement penchée sur le comportement des automobilistes sur la route des vacances.
La Sanef, qui se trouve à l’origine de ces observations, a constaté un lien entre les vacances et l’attitude des conducteurs. Le rapport qu’ils ont sorti met en avant un changement de comportement évident des automobilistes.
Les hypothèses sur lesquels les chercheurs s’appuient ne demeurent pas les mêmes. En effet, certains pensent que la longueur du trajet effectué par le conducteur fait partie des paramètres. D’autres préfèrent voir les fautes les plus communément commises par ceux qui conduisent.
Pour que cette étude reflète le comportement typique d’un conducteur en vacances, les chercheurs ont choisi une portion de route. Il s’agit du kilomètre 72 de l’autoroute A13. Les statistiques qui en ressortiront pourront représenter l’échelle nationale.
Cette route possède trois voies, exclut les virages et permet un échantillonnage représentatif du flux du trafic routier.
Les fautes répétitives
Les observations de la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France ne datent pas d’hier. Elles s’étalent au moins sur cinq années pour voir si le changement des conducteurs varie en fonction des ans.
Les constations montrent pourtant que les attitudes demeurent les mêmes sur la plupart des infractions courantes. En tête de liste des règles auxquelles les conducteurs ne peuvent pas se plier se trouve la limitation de vitesse.
En effet, 42 % des conducteurs ne respectent pas les bornes liées à la vitesse. Quand ils roulent au-delà de 130 km/h, ils s’exposent pourtant à une lourde amende et risquent de perdre des points. La nuit n’arrange pas les choses puisque la proportion des conducteurs roulant vite augmente à 44 %.
36 % des conducteurs des vacances adoptent également une autre fâcheuse habitude. Elle consiste à persister à rouler sur la file du milieu après avoir doublé une autre voiture. Quand il fait nuit, ce pourcentage passe même à 57 %. Pourtant, la loi exige de revenir sur la file de droite une fois le dépassement effectué.