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Très mauvaise nouvelle pour de nombreux automobilistes: ce document est payant dès le 1er mai

Certains automobilistes ne s'attendaient pas à cette nouvelle. Malheureusement, elle va peser sur le budget.

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De nombreux automobilistes vont perdre leur sourire en découvrant cette nouvelle. Dans quelques jours, une exonération bienvenue dont ils profitent depuis des années appartiendra au passé. Et pour cause : il faut rééquilibrer les finances des régions.

C’est donc un tournant fiscal qui attend plusieurs conducteurs. Si vous êtes au volant d’un véhicule thermique, aucun changement ne vous concerne. En revanche, lisez ces lignes si vous avez une voiture électrique ou si vous comptez en acheter une. En effet, une taxe régionale va voir le jour.

Automobilistes : un tournant fiscal pour l’électrique

À compter du 1ᵉʳ mai 2025, les propriétaires de véhicules électriques devront s’acquitter d’une taxe régionale sur leur carte grise. C’est donc la fin à venir d’une exonération en vigueur depuis 2017.

Effectivement, selon les révélations du magazine Auto Plus relayées par RTL, le coût variera entre 150 et 750 euros selon les chevaux fiscaux, sauf dans les Hauts-de-France, seule région à conserver une exemption.

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La suppression de cette mesure s’inscrit dans un recentrage des politiques publiques sur l’équilibre financier des régions. Elles retrouvent effectivement leur liberté de fixer le montant de la taxe.

Jusqu’ici, les véhicules électriques ne payaient qu’une redevance fixe de 13,76 € (11 € de taxe + 2,76 € d’acheminement), contre des centaines d’euros pour les modèles thermiques. Ce n’est donc pas une bonne nouvelle pour les automobilistes qui envisagent de changer de modèle.

D’autant plus que cette décision intervient alors que les aides à la transition écologique reculent. Par exemple, le bonus écologique passe à 4 000 € (contre 7 000 € en 2024) pour les ménages modestes. De plus, les automobilistes ne peuvent plus profiter de la prime à la conversion.

Des conséquences dans les choix des automobilistes ?

D’un côté, le gouvernement veut continuer à convaincre les automobilistes d’opter pour l’électrique. Ces voitures polluent moins et respectent plus l’environnement. Jusqu’à présent, ce marché gagnait en popularité.

En effet, les ventes de véhicules électriques représentaient 18 % des immatriculations en 2024. Cependant, cette mesure pourrait ralentir leur adoption. L’UFC-Que Choisir, de son côté, souligne l’importance d’installer plus de bornes de recharge.

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Elles sont effectivement peu nombreuses dans les zones rurales. Or, cela joue un rôle dans le choix des automobilistes.

Sacrifier la transition écologique ?

Cette réforme illustre les tensions entre impératifs budgétaires et transition écologique. Aujourd’hui, les automobilistes sont nombreux à voir une voiture électrique comme un luxe inaccessible.

Malheureusement, la fin de l’exonération concernant le prix de la carte grise peut faire pencher la balance dans le mauvais sens. Il faut dire qu’elle existait, à l’origine, pour compenser le surcoût à l’achat pour les voitures électriques. En 2017, l’achat de ces véhicules était encore marginal, avec 1 % des ventes seulement.

En parallèle, les automobilistes subissent le développement des Zones à Faibles Émissions (ZFE), ainsi que le durcissement de leurs règles. Les voitures électriques y échappent, contrairement à des millions de véhicules thermiques. Mais sans aides adéquates, les automobilistes ne pourront pas changer de voiture.

La politique d’austérité a des conséquences directes sur le budget des Français. En supprimant des leviers économiques, le gouvernement fragilise ceux pour qui ces derniers sont indispensables.

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