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Face à la situation économique actuelle du pays, le gouvernement a pris une décision importante pour alléger les charges de ses citoyens. Cette décision touche notamment les foyers vulnérables, qui verront ainsi leurs impôts baisser en 2025. Mais attention, pour en bénéficier, il y a une condition qu’il faut respecter.
Une aide financière pour 9 millions de Français
Les impôts sont un sujet sensible pour la majorité des Français. Non seulement, ils réduisent leur pouvoir d’achat des ménages, mais en plus, ils représentent un vrai fardeau pour les plus vulnérables.
Heureusement, le gouvernement met régulièrement en place des mesures pour alléger cette charge fiscale. En 2025, une décision a particulièrement retenu l’attention : le remboursement des trop-perçus fiscaux à 9 millions de foyers.
La somme moyenne de ce remboursement s’élève à 645 euros. Ce dispositif concerne les contribuables ayant payé plus que leur dû après régularisation, qu’ils soient issus de foyers modestes ou plus aisés. Concrètement, il couvre 60 % des montants remboursables pour les frais engagés en 2023 et déclarés en 2024.
Pour de nombreux Français, ce virement représente un véritable soulagement, surtout après les dépenses importantes des fêtes de fin d’année. Une bouffée d’air bienvenue en ce début d’année 2025.
Baisse d’impôts : cette condition à respecter
Outre ce remboursement de 645 euros, cette année, le gouvernement a aussi décidé de revaloriser le barème de l’impôt. Et cette fois-ci, 40 millions de Français vont être concernés par cette revalorisation.
Comme chaque année, l’État va, en effet, indexer ce barème sur le taux d’inflation. Comme celui-ci s’établit à 1,8 %, le barème fiscal sur le revenu sera alors relevé de 1,8 % en 2025.
Cela signifie notamment que les contribuables dont les revenus n’ont pas augmenté vont voir leurs impôts se stabiliser. C’est également le cas pour toutes les personnes qui ont connu une hausse, mais inférieure à 1,8 % en 2024.
En revanche, ceux dont les revenus ont augmenté de plus de 1,8 % devront s’acquitter d’un impôt plus élevé.
Toutefois, la revalorisation du barème atténuera cette hausse, limitant ainsi l’impact sur leur pouvoir d’achat.
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Explication
Pour mieux comprendre cette revalorisation, prenons l’exemple d’une personne célibataire qui déclare un salaire imposable de 35 000 euros. Avec la baisse d’impôts de 10 %, son revenu imposable tombe à 31 500 euros.
En 2024, elle aura donc payé 0 % jusqu’à 11 294 euros. Puis, 11 % de 11 294 à 28 797 euros, soit 1 925,3 euros. Et 30 % de 28 797 à 31 500 euros, soit 810,9 euros. Ce qui fait un total de 2 736,2 euros d’impôts.
Cependant, cette année, la personne devra payer 0 % jusqu’à 11 497 euros. Puis, 11 % de 11 294 à 28 797 euros, soit 1 925,3 euros. Et 30 % de 28 797 à 31 500 euros, soit 810,9 euros. Ce qui fait ainsi un total de 2 615,48 euros.
Notant que cette revalorisation de 1,8 % concerne aussi les avantages fiscaux. La déduction forfaitaire de 10 % sera ainsi comprise entre 503 euros minimum et 14 426 euros maximum.
En ce qui concerne les personnes âgées, cette réduction de 10 % sur leur pension sera fixée à 451 euros minimum par retraité. Et pour ce qui est du plafond, le montant à ne pas dépasser est de 4 407 euros par foyer.
Les principaux bénéficiaires de cet abattement seront les ménages les plus aisés. Et à juste titre, car le taux marginal d’imposition le plus élevé soumettra une part plus faible de leurs revenus.