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Très mauvaise nouvelle pour de nombreux retraités : cette facture va flamber jusqu’à 35%

C'est une mauvaise nouvelle qui attend beaucoup de retraités en France. Une nouvelle qui va fragiliser leur santé financière.

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De nombreux retraités pourraient bientôt faire face à une mauvaise surprise financière. Entre baisse de revenus à la retraite et augmentation des dépenses, la gestion budgétaire devient un défi pour les aînés. 

Parmi ces dépenses croissantes, les mutuelles, les soins de santé, et désormais les coûts des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat. Ces augmentations limitent les possibilités financières et fragilisent d’autant plus la sécurité des retraités.

Un contexte financier difficile pour les retraités

À la retraite, les revenus diminuent, tandis que les besoins de santé augmentent souvent avec l’âge. Pour les personnes nécessitant une prise en charge continue, l’intégration dans un EHPAD devient parfois inévitable. 

Dans le meilleur des cas, les retraités conservent une autonomie ou peuvent compter sur la famille aidante pour rester à domicile. Mais dans de nombreux cas, le déménagement s’impose pour leur propre sécurité.

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C’est pourquoi ces établissements sont indispensables pour accompagner les seniors dépendants. Pour autant, nous ne pouvons pas nier qu’ils représentent un coût très important. 

Désormais, une nouvelle loi autorise une hausse des tarifs de ces structures, qui pourrait atteindre 35 % dans certains cas. Cette mesure pourrait fortement impacter une partie des résidents, en particulier ceux qui ne bénéficient pas de l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH).

Un nouveau système de tarification en EHPAD

Les EHPAD se répartissent en trois catégories. D’abord, les établissements privés à but lucratif (comme Orpea). Ils sont libres de fixer les tarifs qu’ils souhaitent. Ensuite, les établissements privés à but non lucratif (Mutualité Française) qui se soumettent obligatoirement à certaines règles. Il en est de même pour les établissements publics non lucratifs, qui doivent respecter un cadre.

Jusqu’à présent, les tarifs des établissements non lucratifs étaient déterminés par les départements. Cependant, face aux déficits croissants, une réforme permet désormais une hausse importante pour les retraités résidents ne bénéficiant pas de l’ASH.

Ainsi, depuis le 1ᵉʳ janvier, il existe deux catégories de retraités résidents. D’abord, ceux qui sont bénéficiaires de l’ASH. Ils ne risquent pas une hausse importante des tarifs. Ensuite, et c’est problématique pour eux, les non-bénéficiaires de l’ASH. Ils risquent, eux, de voir les tarifs augmenter de 35 %.

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Un impact sur les tarifs journaliers

Actuellement, le tarif moyen journalier en EHPAD est d’environ 65 euros. Avec cette hausse, il pourrait atteindre 87,75 euros pour les résidents ne percevant pas l’ASH. Ces augmentations concernent principalement les nouveaux résidents. Cela offre évidemment aux établissements une marge de manœuvre pour équilibrer leurs finances.

Cependant, environ 75 % des résidents en EHPAD ne bénéficient pas de l’ASH. Ce sont donc eux qui seront les plus affectés, en particulier ceux dont les pensions se situent entre 1 800 et 2 200 euros par mois.

Bien que cette hausse tarifaire soit une possibilité et non une obligation pour les établissements, elle pourrait fragiliser les retraités à revenus modestes, mais qui sont trop riches pour l’ASH. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils peuvent supporter des coûts en forte hausse.

Si cette réforme vise à redresser les comptes des EHPAD, elle soulève des questions sur l’équité et l’accessibilité des soins pour les retraités. Les familles et les futurs résidents devront être vigilants, en évaluant les coûts et les aides disponibles.

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