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En tant qu’automobilistes, il est essentiel de connaître les changements qui affectent notre mobilité. C’est pourquoi nous allons faire le point sur les villes françaises où l’interdiction du diesel est en vigueur ou à venir. À partir de là, vous pourrez anticiper et vous adapter !
Ces mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique pour les automobilistes
Certains véhicules sont plus polluants que d’autres. C’est le cas notamment de ceux qui fonctionnent avec des moteurs diesel. Certes, ces derniers bénéficient d’une plus grande performance, mais leur impact sur la santé est tout aussi conséquent.
En France, les particules fines sont responsables de près de 40 000 décès prématurés chaque année. 10 % de ces cas proviennent des oxydes d’azote que les moteurs diesels émettent. L’enjeu est alors important pour les automobilistes.
Pour améliorer la qualité de l’air, l’État a pris des précautions majeures. L’une d’entre elles est l’installation des ZFE-ms dans 12 métropoles françaises. Avec ces dispositifs, il est plus facile pour les autorités d’identifier les automobilistes circulant sur des véhicules polluants.
Vous l’aurez vu venir, les voitures ayant des moteurs diesel peuvent faire l’objet de restrictions. Dans certaines villes de la France, notamment celles où la qualité de l’air est plus saturée, ces véhicules ne sont peuvent plus circuler.
Les villes où cette interdiction du diesel est effective
Paris et Lyon figurent à la tête de la liste. La pollution atmosphérique dans ces deux villes atteint un niveau particulièrement haut. C’est pourquoi l’interdiction du diesel dans ces zones est très stricte pour les automobilistes. Autres villes concernées : Marseille-Aix, Toulouse, Nice, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims, Montpellier, Saint-Étienne et Clermont-Ferrand.
Pour connaître les véhicules concernés, les automobilistes doivent consulter le calendrier de restriction. Ce dernier peut d’ailleurs varier d’une ville à une autre et est établi à partir des données enregistrées par les ZFE-ms.
En 2023 par exemple, l’interdiction globale touchait les véhicules Crit’Air 5 (diesel immatriculés avant 2001). Pour cette année, c’est au tour de ceux relevant du Crit’Air 4 (diesel de plus de 18 ans). En 2025, cela pourrait être le cas du Crit’Air 3 (diesel de plus de 14 ans, essence de plus de 19 ans).
Si la qualité de l’air dans les villes connaît des changements, ce calendrier sera ajusté en conséquence. Mais pour l’instant, c’est cette mesure que les conducteurs doivent appliquer. Une réglementation qui touchera 560 000 automobilistes français dès 2025.
Les automobilistes obligés de s’adapter
Il va sans dire que ces nouvelles restrictions vont devoir changer certaines habitudes des automobilistes. Certains d’entre eux pourraient envisager de changer de voiture pour pouvoir circuler dans les ZFE. D’ailleurs, n’oubliez pas que l’achat de véhicules électriques ou hybrides ouvre droit à des primes à la conversion. Autre solution envisageable est de se renseigner sur les dérogations. Certains types de véhicules pourraient en effet s’échapper à ces restrictions.
Mais quoi qu’il en soit, tous ces changements partagent le même but : contribuer à un environnement plus respectueux de la santé. Si de moins en moins de véhicules polluants circulent dans les villes, la qualité de l’air s’améliorera naturellement.
