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La lutte contre la pollution passe par des mesures de plus en plus strictes. Souvent discrédités, les radars pourraient bien devenir des alliés inattendus dans cette bataille pour un air plus pur. Mais à quel prix pour les automobilistes ? Nous faisons les points !
Nouveaux radars : une bonne ou mauvaise nouvelle pour les automobilistes ?
La loi Climat et Résilience de 2021 a instauré un suivi rigoureux de la qualité de l’air dans de nombreuses agglomérations françaises. Face à des niveaux de pollution variables, les mesures mises en place diffèrent d’un territoire à l’autre.
Des métropoles comme Paris et Lyon, aux taux de pollution élevés, doivent mettre en œuvre des restrictions de circulation strictes. Tandis que d’autres, comme Limoges, Bordeaux ou Saint-Étienne, bénéficient de marges de manœuvre plus larges.
Dans ce contexte, une métropole a décidé d’innover en installant de nouveaux types de radars. Contrairement à ce que nous pourrions penser, cette mesure ne vise pas à renforcer la répression routière. Elle contribue plutôt à apporter une amélioration du quotidien des automobilistes.
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Traditionnellement associés au contrôle de la vitesse, les radars jouent un rôle essentiel dans la sécurité, autant pour les automobilistes que les passagers de la route. En automatisant une partie des contrôles, ils permettent aux forces de l’ordre de se concentrer sur d’autres missions. Alors, quels sont ces nouveaux radars ?
Une nouvelle ère pour les ZFE-m
Longtemps envisagée, la généralisation des radars dans les ZFE-m est enfin sur le point de se concrétiser. À partir de fin 2024, les automobilistes circulant dans ces zones pourraient être amenés à cohabiter avec ces nouveaux équipements de surveillance. Les premiers radars installés auront un rôle essentiellement pédagogique.
Comment fonctionnent-ils ? Ces radars s’inspirent de ceux utilisés pour contrôler la vitesse. Ils sont équipés de caméras capables de lire les plaques d’immatriculation des automobilistes. Les données ainsi collectées sont ensuite comparées à une base de données centralisée. Celle-ci recense les véhicules autorisés à circuler dans la zone.
Cette autorisation dépend d’ailleurs de différents critères, notamment la carte grise de l’automobiliste. Le modèle et l’année de mise en circulation du véhicule sont en effet des éléments déterminants. D’un autre côté, il y a également la vignette Crit’Air. Un sticker coloré apposé sur le pare-brise qui indique la classe environnementale de la voiture.
Une surveillance renforcée des automobilistes
La généralisation des zones à faibles émissions (ZFE-m) en France s’accompagne d’une évolution des dispositifs de contrôle. La métropole stéphanoise s’est positionnée en tête des collectivités territoriales souhaitant tester les nouveaux radars pédagogiques. En effet, Saint-Étienne a passé commande de plusieurs exemplaires auprès de la société Sémeru.
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Ces équipements devraient être disponibles dès la fin de l’année 2024 pour une phase d’expérimentation d’une durée de trois ans. Si Saint-Étienne est la première ville à se doter de ces nouveaux radars, d’autres territoires pourraient rapidement suivre. D’ailleurs, les discussions seraient en cours pour déployer des radars pédagogiques dans le Grand Paris ! Reste à attendre le communiqué officiel pour cette mesure souvent décriée, mais nécessaire pour les automobilistes !