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Les fermetures de magasins d’enseignes du prêt-à-porter s’enchaînent. Dans certains cas, ces fermetures sont la conséquence d’une liquidation judiciaire. C’est la fin pour ces enseignes qui disparaissent.
Mais même les groupes qui vont bien prennent des décisions douloureuses. C’est pourquoi les magasins de certaines marques qui ne subissent pas la crise vont également disparaître. Et cela ne fait pas plaisir aux centres-commerciaux ni aux villes dans lesquels ces enseignes se trouvent. Certains dénoncent une course aux profits.
Des magasins ferment malgré le succès
Vous commencez à avoir l’habitude que nous parlions des fermetures de magasins. La crise économique se poursuit et fait de nombreuses victimes. Certaines marques disparaissent et laissent des consommateurs tristes et orphelins.
Heureusement, certaines enseignes se portent bien malgré la crise. C’est notamment le cas des groupes qui proposent de la fast-fashion. Ces derniers peuvent se permettre de concurrencer la vente en ligne. Via des stratégies efficaces, ils continuent de remplir les magasins.
Vous connaissez sans doute les enseignes dont nous parlons. Nous avons notamment en tête Zara, Bershka, Stradivarius et Pull&Bear. Malgré le succès, sachez que ces enseignes vont bientôt fermer plusieurs de leurs magasins dans un centre commercial spécifique.
Une fermeture qui surprend
Le groupe Inditex, qui détient ces marques, affiche des résultats financiers impressionnants, avec un bénéfice de 5,38 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 30 % par rapport à 2022. Malgré cette performance, le groupe décide de fermer des magasins dans l’Ouest de la France.
Ces fermetures auront lieu à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, au sein du Centre Commercial Ruban Bleu. Les magasins Zara, Bershka, Stradivarius et Pull&Bear fermeront leurs portes entre décembre 2024 et janvier 2025. Cela entraînera évidemment la suppression des emplois concernés.
Pour le maire de Saint-Nazaire, c’est évidemment une mauvaise nouvelle. Il exprime son mécontentement en précisant que sa commune revitalisait le centre-ville il y a peu grâce à des travaux de réaménagement. Alors, il déplore que les grands groupes, en quête de profit, négligent leurs responsabilités sociales envers les employés et les clients.
Le cas de Saint-Nazaire n’est, malheureusement, pas un cas unique. À Valence, la boutique Zara du centre commercial Victor-Hugo a fermé ses portes en juillet 2024, après 17 ans de présence, en raison de son « aspect vieillissant » et de son espace jugé insuffisant par le groupe. Plutôt que de faire des travaux, l’enseigne préfère se développer ailleurs. C’est une stratégie pour sortir son épingle du jeu.
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Une nouvelle stratégie qui porte ses fruits ?
Malgré des performances financières solides, Inditex semble réorienter sa stratégie en France. Pour cela, le groupe réduit progressivement le nombre de ses magasins physiques au profit de ses plateformes de vente en ligne.
La différence est déjà notable. En effet, en 2016, le groupe était à la tête de 292 magasins. Aujourd’hui, Zara compte 112 boutiques en activité.
Ces fermetures signalent peut-être un tournant dans la présence du groupe sur le territoire français. Inditex veut néanmoins rassurer tout le monde. Le groupe insiste en disant qu’il continuera de s’implanter dans les villes moyennes. Il n’empêche que ces nombreuses fermetures ont de quoi inquiéter.